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Coronavirus

Les prochaines semaines seront décisives pour les hôpitaux

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: Omicron risque de pousser le système hospitalier dans ses derniers retranchements, a déclaré la conseillère d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz, vice-directrice de la CDS. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les hôpitaux ont déjà affronté quatre vagues pandémiques. Le variant omicron, qui entraîne une hausse jamais vue des cas, pourrait les pousser à leurs limites. Le Conseil fédéral et les cantons s'attendent à des semaines difficiles.

Beaucoup plus contagieux, mais moins virulent, le variant omicron entraîne une explosion des cas. Les capacités de tests arrivent à leurs limites. Alors que les cantons effectuaient environ 30'000 tests quotidiens il y a quelques mois, ils en font aujourd'hui près de 100'000 par jour, a relevé vendredi le ministre de la santé Alain Berset devant les médias.

"Il faut désormais fixer des priorités", a averti le conseiller fédéral. Les hôpitaux, les EMS et les personnes symptomatiques pourraient par exemple être les premiers bénéficiaires. Ces questions seront analysées.

Hôpitaux sous pression

La multiplication des cas entraîne aussi une hausse des isolements et des quarantaines. Une partie du personnel de santé est touché, a relevé à son tour Rebecca Ruiz, vice-présidente de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS).

"La prise en charge des patients dans le système sanitaire communautaire s'en ressent". Pharmacies et cabinets médicaux font face à des pénuries partielles. Les soins à domicile doivent aussi faire des choix par manque de collaborateurs, a-t-elle poursuivi.

Les hôpitaux sont également sous forte pression, a encore noté la Vaduoise. Pour le moment, la situation est sous contrôle. Mais les semaines à venir seront cruciales.

Surcharge pas exclue

Il existe encore plus d'un million de personnes non vaccinées ni guéries, a précisé le ministre de la santé Alain Berset. Le risque de surcharge du système de santé subsiste, selon lui. Hôpitaux, cantons et Confédération s'y préparent.

Toutes les structures hospitalières sont intégrées à l'effort, a expliqué Rebecca Ruiz. Les opérations non urgentes sont repoussées. Et des lits d'appoint sont créés si les ressources en personnel sont disponibles. Le nombre de lits exploités en soins intensifs a ainsi été augmenté à 900, a poursuivi la conseillère d'Etat.

"Nous ne sommes pas encore sortis d'affaire (...) Il va falloir conjuguer tous nos efforts pour passer la vague et enfin voir le bout du tunnel", a déclaré la ministre vaudoise.

Mesures nécessaires

Même si la CDS ne se prononce pas encore officiellement sur la prolongation des restrictions actuelles en consultation, sa vice-présidente a relevé que les cantons s'accordent sur la nécessité de maintenir des mesures. "La situation est trop incertaine et trop confuse pour permettre de les réduire."

Pour la Vaudoise, il est également prématuré de supprimer complètement les quarantaines et les isolements. Il faut évaluer ces propositions soumises aux cantons avec une grande prudence.

En pleine pandémie, les mesures ne sont pas immuables. Le Conseil fédéral examine chaque semaine si elles sont adéquates et il est prêt à corriger le tir au besoin, a relevé Alain Berset. Une analyse plus approfondie de la stratégie sera effectuée en février.

Appel à la vaccination

La vaccination permettant d'éviter les cas graves et de ménager le système hospitalier, Rebecca Ruiz a appelé la population à tendre l'épaule pour la première ou la troisième fois. Des rendez-vous sont disponibles. Les capacités ont été augmentées.

Il est par ailleurs plus judicieux de prendre son booster maintenant que d'attendre un vaccin adapté à omicron. "Un vaccin spécifique ne peut pas être développé et livré avant des mois. Et le rappel protège efficacement contre les hospitalisations", a-t-elle soulevé.

Une nouvelle campagne de vaccination sera lancée dès la mi-janvier, a complété Alain Berset. Et le ministre de demander une nouvelle fois à la population de réduire les contacts dans les situations à risques, de s'isoler en cas de symptômes et d'éviter les manifestations.

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Hong Kong supprime l'obligation de porter le masque

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Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Hong Kong a annoncé mardi la fin du port obligatoire du masque en extérieur comme en intérieur contre le coronavirus. Il s'agit de l'ultime restriction sanitaire imposée pendant la pandémie.

La métropole chinoise était l'un des derniers endroits au monde à exiger le port du masque dans la quasi-totalité des lieux publics, pour tout individu âgé de plus de 2 ans, sous peine d'une amende de 10'000 dollars hongkongais (près de 1200 francs).

"J'annonce que l'obligation du masque sera complètement supprimée à partir de demain 1er mars, y compris à l'intérieur, à l'extérieur et dans les transports en commun publics", a déclaré le chef de l'exécutif hongkongais John Lee. Il a ajouté que les hôpitaux et les maisons de retraite pourraient mettre en place leurs propres restrictions, lors d'un bref point presse mardi.

Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. La levée de cette ultime restriction à Hong Kong intervient après une décision identique lundi dans le territoire chinois voisin de Macao, qui maintient le port du masque seulement dans les zones à risques comme les hôpitaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Omicron est plus mortel que la grippe, selon une nouvelle étude

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Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron que chez celles touchées par la grippe saisonnière (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le variant Omicron du coronavirus présente une mortalité significativement plus élevée que la grippe saisonnière chez les personnes hospitalisées. C'est le résultat d'une étude représentative menée par l'Université de Lucerne.

Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron, a indiqué jeudi la haute école. Et ce, malgré des évolutions généralement plus bénignes par rapport au variant Delta auparavant dominant, une immunité croissante dans la population et de meilleures stratégies thérapeutiques.

En ce qui concerne la nécessité d'une admission aux soins intensifs, aucune différence n'a été constatée. En revanche, la probabilité de décès à l'hôpital avant même l'admission aux soins intensifs était deux à trois fois plus élevée pour Omicron que pour la grippe.

Selon l'étude, cela concernait en particulier les personnes âgées, et celles atteintes de démence. "La question de savoir pourquoi ces patients gravement malades n'ont pas été admis aux soins intensifs devrait faire l'objet d'une étude plus approfondie", écrivent les auteurs de l'étude publiée mercredi dans la revue spécialisée Jama Network Open.

Des données de quinze hôpitaux

Pour comparer l'évolution de la maladie chez les personnes hospitalisées, les données de 3066 personnes atteintes du variant Omicron ont été comparées à celles de 2146 personnes atteintes de la grippe et hospitalisées dans quinze hôpitaux en Suisse.

Les données des personnes positives au Covid-19 ont été collectées entre le 15 janvier et le 15 mars 2022, période durant laquelle le variant Omicron était prédominant avec plus de 95% des cas. Les données relatives aux personnes atteintes de la grippe proviennent des saisons grippales 2018/2019, 2020/2021 et 2021/2022.

Pendant la propagation du variant Omicron, des voix s'étaient élevées en Suisse pour demander que la maladie soit traitée comme une grippe normale. On disait alors qu'une infection par Omicron provoquait des évolutions moins graves que par les autres variants.

https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2801464

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fin du port du masque obligatoire à l'Hôpital fribourgeois

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En raison de la baisse des cas de Covid-19, l'obligation du port du masque sera levée dès mercredi à l'Hôpital fribourgeois (photo prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Après le Réseau hospitalier neuchâtelois la semaine dernière, c'est au tour de l'Hôpital fribourgeois (HFR) de lever l'obligation du port du masque pour le personnel ainsi que pour les visiteurs dans les chambres des patients. Cette mesure, liée à la baisse des cas de Covid-19, entre en vigueur mercredi.

Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 a constamment diminué. Lundi, cela concernait 13 personnes, dont cinq à l'isolement, relève l'HFR. Au vu de cette situation épidémiologique favorable, tant concernant le Covid-19 que la grippe saisonnière, il a été décidé de lever l'obligation du port du masque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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