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Heurts à Berlin à cause d'une loi anti-Covid

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Des incidents ont opposé mercredi à Berlin les forces de l'ordre à des milliers de manifestants opposés à l'adoption d'une réforme de la loi anti-Covid 19. Celle-ci renforce les pouvoirs du gouvernement d'Angela Merkel pour durcir la lutte contre la troisième vague de la pandémie. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Les députés allemands ont adopté mercredi une loi renforçant les pouvoirs d'Angela Merkel pour durcir la lutte contre la pandémie sur fond d'incidents à Berlin entre des milliers d'opposants aux restrictions et la police.

Cette réforme de la loi sur la protection contre les infections, qui impose le déclenchement automatique de restrictions sévères au niveau national au-delà d'un certain seuil d'infections, a pu être avalisée grâce aux voix des conservateurs et des sociaux-démocrates, alliés au gouvernement et majoritaires au parlement.

Pour entrer en vigueur, elle devra encore passer jeudi devant le Bundesrat, la Chambre haute du Parlement où sont représentées les régions.

Pendant que les députés débattaient, environ 8.000 personnes selon la police ont manifesté non loin du Reichstag, le bâtiment qui abrite le Bundestag, scandant "le lockdown ça suffit!" ou "Paix, liberté, et pas de dictature!".

La situation a dégénéré quand la police a ordonné la dispersion du rassemblement car les manifestants ne portaient pas de masque de protection et ne respectaient pas la distanciation sociale, a observé une journaliste de l'AFP.

La plupart sont restés sur place en criant "nous sommes le peuple", certains ont lancé des projectiles en direction de la police qui est intervenue en faisant notamment usage de gaz lacrymogène. Quelque 150 personnes ont été provisoirement interpellées, a-t-elle indiqué. La situation s'était calmée en fin d'après-midi.

Contraire à la constitution?

Au total, 342 députés ont voté en faveur de la loi, 250 contre et 64 se sont abstenus.

Les Libéraux du FDP, qui jugent "contraire à la constitution" la mise en place de couvre-feux nationaux prévue par la réforme, avaient annoncé qu'ils voteraient contre, de même que l'extrême-droite et la gauche radicale Die Linke. Les écologistes se sont abstenus.

Pour le gouvernement, il est primordial de prendre le contrôle sur la gestion de la pandémie. Celle-ci a fait plus de 80.000 morts dans le pays depuis un an et même si la campagne de vaccination a accéléré, la troisième vague d'infections n'a pas encore atteint son pic, selon les virologues.

"Vacciner et tester ne suffit pas" pour "briser cette troisième vague", a lancé plus tôt le ministre de la Santé Jens Spahn devant l'assemblée, qualifiant la situation, marquée par un nouvel afflux de malades du Covid dans les hôpitaux, de "très sérieuse".

La loi, qui augmente les compétences du pouvoir central dans les domaines sanitaire et éducatif, normalement prérogatives des régions, doit mettre un terme aux tensions avec ces dernières. De nombreux Länder ont jusqu'ici aménagé, voire ignoré des mesures strictes pourtant décidées avec leur aval.

Elle prévoit un verrouillage sévère de la vie publique, prévu dans un premier temps jusqu'au 30 juin, dès que le taux d'incidence, qui mesure les infections sur une semaine, est supérieur à 100 pendant trois jours.

Concessions

La démarche n'a rien d'évident dans une Allemagne très attachée à son système fédéraliste instauré à l'initiative des Alliés après la fin du régime autoritaire nazi, très centralisé.

La mise en place de couvre-feux au niveau national, dont le contrôle serait assuré par la police, réveille en particulier de mauvais souvenirs dans l'ex-RDA communiste.

Face aux critiques, le gouvernement a assoupli son projet initial d'une interdiction de sortie entre 21H00 et 05H00. Il propose désormais un couvre-feu "souple" entre 22H00 et minuit, autorisant à se promener ou faire son jogging, puis "dur" entre minuit et 05H00 sauf pour se rendre à son travail.

Il a aussi abaissé à 165 le taux d'incidence entraînant la fin des cours en présentiel dans les écoles, également sous la compétence des régions, au lieu d'un niveau de 200 qui a été jugé trop élevé.

Mais pas question d'abandonner l'idée d'un couvre-feu fédéral, qui se veut "un signal de la situation dramatique en Allemagne, et du fait que nous la prenons au sérieux", a expliqué ce week-end le ministre de l'Economie conservateur Peter Altmaier.

Mercredi, le taux d'incidence a légèrement diminué, s'élevant à 160,1 en moyenne, avec un nombre de nouvelles contaminations de près de 23.000. Leur hausse quotidienne a considérablement varié ces derniers jours, entre 10.000 et près de 30.000.

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Hong Kong supprime l'obligation de porter le masque

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Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Hong Kong a annoncé mardi la fin du port obligatoire du masque en extérieur comme en intérieur contre le coronavirus. Il s'agit de l'ultime restriction sanitaire imposée pendant la pandémie.

La métropole chinoise était l'un des derniers endroits au monde à exiger le port du masque dans la quasi-totalité des lieux publics, pour tout individu âgé de plus de 2 ans, sous peine d'une amende de 10'000 dollars hongkongais (près de 1200 francs).

"J'annonce que l'obligation du masque sera complètement supprimée à partir de demain 1er mars, y compris à l'intérieur, à l'extérieur et dans les transports en commun publics", a déclaré le chef de l'exécutif hongkongais John Lee. Il a ajouté que les hôpitaux et les maisons de retraite pourraient mettre en place leurs propres restrictions, lors d'un bref point presse mardi.

Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. La levée de cette ultime restriction à Hong Kong intervient après une décision identique lundi dans le territoire chinois voisin de Macao, qui maintient le port du masque seulement dans les zones à risques comme les hôpitaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Omicron est plus mortel que la grippe, selon une nouvelle étude

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Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron que chez celles touchées par la grippe saisonnière (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le variant Omicron du coronavirus présente une mortalité significativement plus élevée que la grippe saisonnière chez les personnes hospitalisées. C'est le résultat d'une étude représentative menée par l'Université de Lucerne.

Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron, a indiqué jeudi la haute école. Et ce, malgré des évolutions généralement plus bénignes par rapport au variant Delta auparavant dominant, une immunité croissante dans la population et de meilleures stratégies thérapeutiques.

En ce qui concerne la nécessité d'une admission aux soins intensifs, aucune différence n'a été constatée. En revanche, la probabilité de décès à l'hôpital avant même l'admission aux soins intensifs était deux à trois fois plus élevée pour Omicron que pour la grippe.

Selon l'étude, cela concernait en particulier les personnes âgées, et celles atteintes de démence. "La question de savoir pourquoi ces patients gravement malades n'ont pas été admis aux soins intensifs devrait faire l'objet d'une étude plus approfondie", écrivent les auteurs de l'étude publiée mercredi dans la revue spécialisée Jama Network Open.

Des données de quinze hôpitaux

Pour comparer l'évolution de la maladie chez les personnes hospitalisées, les données de 3066 personnes atteintes du variant Omicron ont été comparées à celles de 2146 personnes atteintes de la grippe et hospitalisées dans quinze hôpitaux en Suisse.

Les données des personnes positives au Covid-19 ont été collectées entre le 15 janvier et le 15 mars 2022, période durant laquelle le variant Omicron était prédominant avec plus de 95% des cas. Les données relatives aux personnes atteintes de la grippe proviennent des saisons grippales 2018/2019, 2020/2021 et 2021/2022.

Pendant la propagation du variant Omicron, des voix s'étaient élevées en Suisse pour demander que la maladie soit traitée comme une grippe normale. On disait alors qu'une infection par Omicron provoquait des évolutions moins graves que par les autres variants.

https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2801464

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fin du port du masque obligatoire à l'Hôpital fribourgeois

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En raison de la baisse des cas de Covid-19, l'obligation du port du masque sera levée dès mercredi à l'Hôpital fribourgeois (photo prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Après le Réseau hospitalier neuchâtelois la semaine dernière, c'est au tour de l'Hôpital fribourgeois (HFR) de lever l'obligation du port du masque pour le personnel ainsi que pour les visiteurs dans les chambres des patients. Cette mesure, liée à la baisse des cas de Covid-19, entre en vigueur mercredi.

Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 a constamment diminué. Lundi, cela concernait 13 personnes, dont cinq à l'isolement, relève l'HFR. Au vu de cette situation épidémiologique favorable, tant concernant le Covid-19 que la grippe saisonnière, il a été décidé de lever l'obligation du port du masque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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