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Coronavirus

Le pass sanitaire entre dans la vie quotidienne des Français

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Depuis lundi en France, il faudra montrer son pass sanitaire pour boire un verre, même en terrasse (image d'illustration). CREDIT: KEYSTONE/AP/Michel Euler

Contesté dans la rue mais validé pour l'essentiel par le Conseil constitutionnel, le pass sanitaire fait son entrée lundi dans la vie quotidienne des Français, pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Elle continue à flamber.

Bars, restaurants, cinémas, théâtres, hôpitaux, trains longues distances... Partout il faudra désormais montrer patte blanche, y compris pour boire un simple café en terrasse. Pour permettre aux professionnels, chargés des contrôles à l'entrée de leurs établissements, de "s'approprier" ce nouvel outil, qui prend la forme d'un QR code, il y aura une semaine de tolérance et de rodage, a annoncé l'exécutif. Car il s'agit bien d'une "contrainte supplémentaire", concède le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Mais le gouvernement la juge indispensable alors que la situation sanitaire continue à se dégrader.

"Eviter d'autres confinements"

Selon Santé publique France, les soins critiques accueillaient samedi 1510 patients contre 1099 il y a une semaine. Le nombre des hospitalisations est monté à 8425 contre 8368 vendredi. "Le pass et la progression de la vaccination devraient nous éviter d'autres couvre-feux et confinements", souligne le ministre de la Santé Olivier Véran.

Plusieurs textes, décrets et arrêtés, parus dimanche au Journal officiel, apportent des précisions pratiques sur l'application du pass.

Pour être valide, le pass, déjà en vigueur dans plusieurs pays européens, doit témoigner soit d'un schéma vaccinal complet, soit du rétablissement de la maladie à travers un certificat de test positif d'au moins onze jours et de moins de six mois, soit enfin d'un test négatif datant de "moins de 72 heures".

"Magma d'antivax"

Le pass ne sera pas demandé pour une visite chez un médecin généraliste. Il le sera en revanche dans les hôpitaux, "mais en aucun cas il ne devra être un frein pour accéder à des soins utiles et urgents", rappelle M. Véran.

Ces nouvelles dispositions entrent en vigueur alors que la mobilisation contre le pass et la vaccination obligatoire pour les soignants a de nouveau progressé en France samedi, pour le quatrième week-end consécutif.

Quelque 237'000 personnes, dont 17'000 à Paris, ont défilé dans le calme, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Une bonne part des manifestants contestent l'imposition du pass, une "obligation vaccinale déguisée" selon eux. Ils jugent la contrainte disproportionnée et s'inquiètent notamment qu'un employeur puisse suspendre le contrat de travail d'un employé dépourvu de pass en règle.

Au gouvernement, on renvoie inlassablement au nombre de vaccinés, qui dépasse de loin le chiffre des manifestants. "Le visage de la France qui se bat, c'est celui des millions de Français qui ont respecté les gestes barrière, ont fait attention à leurs proches, se sont vaccinés. Et dont on parle beaucoup moins, hélas, que du magma d'antivax, antisciences, anti-État (...) Je veux bien entendre les peurs, tout faire pour rassurer. Mais à un moment, ça suffit", dit M. Véran.

Campagne boostée

Samedi, 44,6 millions de personnes avaient reçu au moins une injection (soit 66,2% de la population totale) et 37 millions ont un schéma vaccinal complet (soit 55,1% de la population totale).

Au sein de l'exécutif, confiant que l'objectif de 50 millions de primo-vaccinés d'ici la fin août soit atteint, on affirme que l'allocution d'Emmanuel Macron le 12 juillet a donné un coup de fouet à la campagne. Depuis, il y a eu plus de 6,8 millions de prises de rendez-vous pour une primo-injection, insiste son entourage.

Cette semaine, le chef de l'Etat s'est fendu de douze vidéos sur les réseaux sociaux, vues plus de 60 millions de fois, pour répondre aux questions des Français et les appeler à se faire vacciner.

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Hong Kong supprime l'obligation de porter le masque

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Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Hong Kong a annoncé mardi la fin du port obligatoire du masque en extérieur comme en intérieur contre le coronavirus. Il s'agit de l'ultime restriction sanitaire imposée pendant la pandémie.

La métropole chinoise était l'un des derniers endroits au monde à exiger le port du masque dans la quasi-totalité des lieux publics, pour tout individu âgé de plus de 2 ans, sous peine d'une amende de 10'000 dollars hongkongais (près de 1200 francs).

"J'annonce que l'obligation du masque sera complètement supprimée à partir de demain 1er mars, y compris à l'intérieur, à l'extérieur et dans les transports en commun publics", a déclaré le chef de l'exécutif hongkongais John Lee. Il a ajouté que les hôpitaux et les maisons de retraite pourraient mettre en place leurs propres restrictions, lors d'un bref point presse mardi.

Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. La levée de cette ultime restriction à Hong Kong intervient après une décision identique lundi dans le territoire chinois voisin de Macao, qui maintient le port du masque seulement dans les zones à risques comme les hôpitaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Omicron est plus mortel que la grippe, selon une nouvelle étude

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Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron que chez celles touchées par la grippe saisonnière (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le variant Omicron du coronavirus présente une mortalité significativement plus élevée que la grippe saisonnière chez les personnes hospitalisées. C'est le résultat d'une étude représentative menée par l'Université de Lucerne.

Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron, a indiqué jeudi la haute école. Et ce, malgré des évolutions généralement plus bénignes par rapport au variant Delta auparavant dominant, une immunité croissante dans la population et de meilleures stratégies thérapeutiques.

En ce qui concerne la nécessité d'une admission aux soins intensifs, aucune différence n'a été constatée. En revanche, la probabilité de décès à l'hôpital avant même l'admission aux soins intensifs était deux à trois fois plus élevée pour Omicron que pour la grippe.

Selon l'étude, cela concernait en particulier les personnes âgées, et celles atteintes de démence. "La question de savoir pourquoi ces patients gravement malades n'ont pas été admis aux soins intensifs devrait faire l'objet d'une étude plus approfondie", écrivent les auteurs de l'étude publiée mercredi dans la revue spécialisée Jama Network Open.

Des données de quinze hôpitaux

Pour comparer l'évolution de la maladie chez les personnes hospitalisées, les données de 3066 personnes atteintes du variant Omicron ont été comparées à celles de 2146 personnes atteintes de la grippe et hospitalisées dans quinze hôpitaux en Suisse.

Les données des personnes positives au Covid-19 ont été collectées entre le 15 janvier et le 15 mars 2022, période durant laquelle le variant Omicron était prédominant avec plus de 95% des cas. Les données relatives aux personnes atteintes de la grippe proviennent des saisons grippales 2018/2019, 2020/2021 et 2021/2022.

Pendant la propagation du variant Omicron, des voix s'étaient élevées en Suisse pour demander que la maladie soit traitée comme une grippe normale. On disait alors qu'une infection par Omicron provoquait des évolutions moins graves que par les autres variants.

https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2801464

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fin du port du masque obligatoire à l'Hôpital fribourgeois

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En raison de la baisse des cas de Covid-19, l'obligation du port du masque sera levée dès mercredi à l'Hôpital fribourgeois (photo prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Après le Réseau hospitalier neuchâtelois la semaine dernière, c'est au tour de l'Hôpital fribourgeois (HFR) de lever l'obligation du port du masque pour le personnel ainsi que pour les visiteurs dans les chambres des patients. Cette mesure, liée à la baisse des cas de Covid-19, entre en vigueur mercredi.

Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 a constamment diminué. Lundi, cela concernait 13 personnes, dont cinq à l'isolement, relève l'HFR. Au vu de cette situation épidémiologique favorable, tant concernant le Covid-19 que la grippe saisonnière, il a été décidé de lever l'obligation du port du masque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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