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International

La terre tremble encore en Turquie, trois morts

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La région de Hatay n'en finit pas d'être secouée. (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Deux séismes de forte puissance (6,4 et 5,8) ont de nouveau secoué lundi le nord de la Syrie et la province turque de Hatay, la plus éprouvée par le tremblement de terre du 6 février qui a fait 45'000 morts dans les deux pays. Il y a eu au moins 3 morts en Turquie.

Le vice-président, Fuat Oktay, a fait état dans un premier temps de huit personnes blessées par les chutes d'immeubles déjà endommagés, avant que le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu, annonce trois décès lundi soir.

En Syrie, 47 personnes ont été blessées à Alep, prises dans un mouvement de panique alors qu'elles essayaient de fuir, a rapporté l'agence Sana. Le chef du groupe de sauveteurs syriens des Casques blancs a lui évoqué 125 blessés dans le nord du pays.

La première secousse, de magnitude 6,4 et avec pour épicentre Defne, un district proche d'Antakya, est survenue à 20h04 (18h04 suisse) et a été très violemment ressentie par les équipes de l'AFP à Antakya et à Adana, 200 km plus au nord.

Elle a été suivie trois minutes plus tard d'une nouvelle secousse de magnitude 5,8 à Samandag, localité côtière plus au sud.

Hôpitaux évacués

Selon l'agence turque de secours Afad, au moins deux autres secousses de magnitude 5,2 se sont produites en soirée. Des "répliques le long de la faille" anatolienne et non de nouveaux "séismes indépendants", a précisé le Dr Övgün Ahmet Ercan, ingénieur spécialiste de géophysique.

L'hôpital public du port d'Iskenderum et l'hopital universitaire Mustafa Kemal d'Antakya ont été évacués par précaution, a rapporté l'agence de presse DHA, et les patients en soins intensifs transférés dans un hôpital de campagne. Le centre de coordination des secours de l'Afad a lui aussi été évacué.

Une alerte pour risque de submersion sur la côte turque a été émise, avant d'être levée.

"La terre en train de s'ouvrir"

Sur une place du centre d'Antakya, Ali Mazloum, un jeune Syrien de 18 ans, a témoigné à l'AFP de l'intensité du séisme. "On était avec l'Afad qui recherche les corps de nos proches quand la secousse nous a surpris. Tu ne sais pas quoi faire", a-t-il confié.

"On s'est attrapé les uns les autres et juste devant nous, les murs ont commencé à s'effondrer. On avait l'impression que la terre était en train de s'ouvrir pour nous avaler".

Ali, qui vit depuis douze ans à Antakya, est toujours à la recherche des corps de sa soeur et la famille de celle-ci, ainsi que de ceux de son beau-frère et de sa famille disparus depuis le séisme du 6 février.

"La route bougeait comme des vagues, les voitures ballottées de gauche à droite. L'immeuble bougeait, en faisant des va-et-vient. Ça nous a coupé les jambes", a rapporté à l'AFP Mehmet Irmak, 34 ans, employé dans un cabinet de notaires.

Fouilles arrêtées

"Hatay n'est plus un lieu sûr désormais... Je vais attendre que le jour se lève, mais je ne sais pas ce que je vais faire", ajoute l'homme qui dormait dans sa voiture depuis deux semaines suite au premier séisme.

Le président Recep Tayyip Erdogan s'est rendu lundi dans la province de Hatay, l'une des deux seules avec Kahramanmaras affectées par le séisme d'il y a deux semaines où les recherches et les fouilles se poursuivent.

Elles ont été arrêtées dimanche partout ailleurs et l'espoir de retrouver des survivants est quasi nul. Selon M. Erdogan, plus de 118'000 bâtiments ont été détruits ou gravement endommagés.

Auparavant, le chef de l'Etat s'était entretenu pendant plus d'une heure à Ankara avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, qui terminait ainsi une visite de deux jours en Turquie.

Ce dernier a affiché le soutien des Etat-Unis au pays meurtri, et promis de continuer à lui porter assistance, en se voulant en outre rassurant sur l'état des relations bilatérales, parfois tendues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Le joueur du PSG Achraf Hakimi mis en examen pour viol

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Achraf Hakimi (à droite) était présent à la cérémonie de la FIFA lundi à Paris en compagnie de son coéquipier Kylian Mbappé. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Le défenseur marocain du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi a été mis en examen jeudi pour viol, a indiqué vendredi le parquet de Nanterre contacté par l'AFP.

Le joueur du PSG, 24 ans, a été entendu jeudi par les enquêteurs de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, puis mis en examen par un juge d'instruction et placé sous contrôle judiciaire. Une femme, également âgée de 24 ans, l'accuse de l'avoir violée samedi dernier chez lui à Boulogne-Billancourt, en banlieue ouest de Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Accident de train:perquisition à la gare de Larissa, nouvellle manifestation attendue

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Manifestation devant le quartier général d'Hellenic Train jeudi à Athènes. (© KEYSTONE/EPA/GEORGE VITSARAS)

La police grecque a perquisitionné vendredi la gare de Larissa dans le cadre de l'enquête sur les causes de la collision meurtrière entre deux trains survenue mardi soir. Celle-ci doit donner lieu à une nouvelle manifestation au 3e jour du deuil observé dans le pays.

Les Grecs, traumatisés par cette catastrophe qui a fait 57 morts dont beaucoup d'étudiants, réclament des comptes aux autorités. Vendredi soir, dans la capitale et dans toutes les villes de Grèce, ils ont été appelés à manifester en silence sur le thème "Nous pleurons nos morts, nous demandons la vérité".

Les cheminots aussi sont appelés à la grève vendredi, pour la deuxième journée consécutive, la confédération des syndicats du rail dénonçant "le manque de respect dont ont fait preuve les gouvernements au fil du temps envers les chemins de fer grecs, ce qui a conduit" à ce drame.

Documents saisis

Les perquisitions sont "toujours en cours, cela entre dans le cadre de l'enquête. La police a saisi (...) tous les documents qui peuvent y contribuer", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.

Une source judiciaire a par ailleurs expliqué que l'enquête en cours visait "également à engager des poursuites pénales, si nécessaires, contre des membres de la direction de l'entreprise" Hellenic Train, la compagnie des chemins de fer grecs, propriété de la société italienne publique Ferrovie Dello Stato Italiane (FS).

Elle a confirmé que "des fichiers audio, des documents et d'autres preuves pouvant aider à clarifier l'affaire et à attribuer des responsabilités pénales ont été saisis" dans la gare de Larissa, ville la plus proche du lieu de la collision.

Défaillances "chroniques" du réseau

La fureur des Grecs ne devrait pas tarir malgré le mea culpa du gouvernement sur les défaillances "chroniques" du réseau ferroviaire qui ont conduit à la tragédie, l'une des plus graves qu'a connues la Grèce.

Les Grecs sont éplorés à l'image de ce drapeau grec, aux rayures blanches brisées comme des wagons démembrés, qui s'affiche dans un fond noir sur les réseaux sociaux.

"Nous vivons une tragédie indescriptible, nous pleurons la perte injuste de dizaines de personnes, principalement des jeunes, nous demandons la vérité", peut-on lire dans l'appel à la manifestation silencieuse, vendredi soir.

Voie unique

La justice et la population veulent comprendre pourquoi un train transportant 342 passagers et dix cheminots a pu être autorisé à emprunter la même voie unique qu'un convoi de marchandises.

Les trains ont en effet circulé plusieurs kilomètres sur la même voie reliant Athènes à Thessalonique (nord), les deux plus grandes villes du pays, avant de se heurter de plein fouet mardi peu avant minuit. "Pourquoi la Grèce ne tire-t-elle les enseignements qu'après les tragédies?", s'interroge vendredi la Une du journal de gauche Ta Nea.

"Pas une erreur, un crime"

A Thessalonique, la deuxième ville du pays, quelque 2000 manifestants ont protesté jeudi soir, laissant éclater leur colère à coups de jets de pierre et de cocktails Molotov.

"Ce n'est pas une erreur mais un crime", a écrit jeudi le Journal des rédacteurs, également de gauche. "Les morts de Tempé réclament des réponses", titrait quant à lui le libéral Kathimerini, en référence au lieu de la collision.

Le chef de gare inexpérimenté

Devant la justice, le chef de gare, 59 ans, poursuivi pour "homicides par négligence" et "blessures corporelles", a avoué son "erreur". Il risque la prison à vie si sa culpabilité est établie.

Des médias, dont la chaîne publique de télévision ERT, ont mis en avant son inexpérience puisque, selon eux, il avait été nommé à ce poste il y a seulement quarante jours seulement après un emploi au ministère de l'Education et une formation de trois mois.

Les trains n'ont pas circulé jeudi après un appel à la grève des syndicats de cheminots. "Malheureusement, nos demandes constantes de recrutement de personnel permanent, de meilleure formation mais surtout d'adoption de technologies de sécurité modernes ont toutes été définitivement jetées à la poubelle", ont déploré ces organisations.

"Signalisation faite manuellement"

Le président du syndicat des conducteurs de train OSE, Kostas Genidounias, a mis en exergue les manquements à la sécurité sur la ligne incriminée. "Toute (la signalisation) est faite manuellement. C'est depuis l'an 2000 que les systèmes ne fonctionnent pas", s'est-il emporté.

Les représentants syndicaux de la compagnie des chemins de fer Hellenic Train avaient tiré la sonnette d'alarme il y a trois semaines. "Nous n'allons pas attendre l'accident qui arrivera pour voir les responsables verser des larmes de crocodile", avaient-ils averti.

Konstantinos Hasiotis, un expert, a de son côté regretté auprès de l'AFP les retards pris dans l'installation du système de radar électronique de sécurité PTS (Positive train control).

Entreprise achetée en 2017

Des centaines de personnes ont protesté jeudi soir devant le siège à Athènes d'Hellenic Train, une entreprise achetée en 2017 par FS dans le cadre du programme de privatisations exigé par les créanciers de la Grèce pendant la crise économique (2009-2018).

Des habitants de Larissa avaient eux aussi manifesté, portant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "La privatisation tue". "Les retards (dans la modernisation des chemins de fer) trouvent leur origine dans les pathologies chroniques du secteur public grec, dans des décennies de faiblesse", a admis jeudi le porte-parole du gouvernement Yannis Oikonomou.

Le nouveau ministre des Transports, Giorgos Gerapetritis, a présenté ses excuses aux familles des victimes, tout en faisant "une autocritique complète du système politique et de l'Etat". L'ancien ministre avait donné sa démission la veille.

En pleine polémique, des médias ont rendu publique une lettre de l'ancien responsable en Grèce du système européen de trafic ferroviaire (ERTMS), Christos Katsioulis, dans laquelle il notait "la mauvaise gestion" de l'application "des contrats de signalisation" sur certaines parties du réseau.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les exportations allemandes rebondissent en janvier

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Les frictions dans la chaîne d'approvisionnement et une économie mondiale plus fragmentée continuent de peser sur l'économie allemande. (Archives) (© KEYSTONE/dpa/Hendrik Schmidt)

Les exportations allemandes ont progressé de 2,1% sur un mois en janvier, après une mauvaise fin d'année pour la première économie européenne qui espère limiter le ralentissement de l'activité cet hiver, selon des chiffres officiels publiés vendredi.

Au total, l'Allemagne a exporté pour 130,6 milliards d'euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), a indiqué l'office allemand des statistiques Destatis.

Par rapport à janvier 2022, les exportations, pilier de la puissance économique allemande, ont progressé de 8,6%.

Cette hausse "n'est pas suffisante pour compenser la forte baisse de décembre", observent les analystes de ING, selon lesquels "les exportations ne sont toujours pas revenues aux niveaux observés en avril de l'année dernière".

"À très court terme, l'affaiblissement continu des carnets de commandes à l'exportation, le ralentissement attendu de l'économie américaine, l'inflation élevée et la forte incertitude laisseront une marque évidente sur les exportations allemandes", estiment-ils, même si la réouverture de la Chine est un bon signe.

Les ventes de biens ont progressé en janvier de 3,1% vers les Etats-Unis et de 1,4% vers la Chine, le premier partenaire économique du pays. Les exportations vers les pays de l'Union Européenne sont en hausse de 0,7%.

Les exportations vers la Russie, dont le commerce est visé par de nombreuses sanctions, font un bond de 12,3% en janvier sur un mois, même si leur valeur d'un montant d'un milliard d'euros les placent très loin des 12,7 milliards exportés vers les Etats-Unis.

Les importations en provenance de Russie reculent en revanche de 36,7%.

L'an dernier, l'Allemagne exportait principalement des médicaments vers la Russie, passée du rang de 15ème à 23ème client du pays.

Les importations de l'Allemagne au total ont baissé de 3,4%, à 113,9 milliards d'euros, avec un recul plus marqué, de 6%, pour la Chine.

Le solde commercial est largement excédentaire, à 16,7 milliards d'euros en données CVS.

La crise énergétique et l'inflation pèsent sur le dynamisme économique de l'Allemagne dont le PIB a reculé de 0,4% au quatrième trimestre 2022 et qui s'attend à une nouvelle contraction de l'activité au premier trimestre.

Le pays a vu fondre de plus de moitié en 2022 son excédent commercial plombé par les hausses de coûts.

Selon ING, "les frictions dans la chaîne d'approvisionnement et une économie mondiale plus fragmentée continuent de saper l'ancienne formule de réussite de l'Allemagne" dont le commerce extérieur est un des moteurs de la puissance économique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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