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Euro 2020

Avoir raté l'égalisation contre l'Angleterre fait très mal à Müller

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Thomas Müller malheureux (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Avoir raté une énorme occasion d'égaliser face à l'Angleterre mardi lors des huitièmes de finale de l'Euro "fait un mal de chien", a confié mercredi Thomas Müller.

L'attaquant allemand, lancé à la perfection par son coéquipier Kai Havertz, s'est retrouvé seul face au gardien anglais Jordan Pickford à 9 minutes de la fin du temps réglementaire. Mais sa frappe croisée a raté le cadre, au grand soulagement du public de Wembley.

"Il était arrivé ce moment qui reste dans ta mémoire à la fin, qui t'empêche de dormir la nuit. Celui pour lequel tu travailles, t'entraînes et vis en tant que footballeur. Ce moment, où tu as seul la possibilité (d'égaliser) pour ton équipe et d'envoyer toute une nation de football en extase", a-t-il raconté mercredi sur Instagram.

"Avoir cette opportunité pour l'Allemagne et la gâcher, ça fait un mal de chien", a posté Müller, sous une photo prise juste après son échec alors qu'il était agenouillé, la tête dans les mains, sur la pelouse londonienne.

Cinq minutes plus tard, les Three lions ont doublé la marque d'une tête d'Harry Kane. Vainqueurs 2-0 du match, ils joueront en quart contre l'Ukraine. L'Allemagne, elle, fait un peu mieux qu'en 2018, quand elle était rentrée à la maison dès les phases de poules. Mais cette élimination en huitième de finale plombe à nouveau la Mannschaft, quadruple championne du monde.

Thomas Müller, 31 ans, exclu de la sélection allemande après l'échec au Mondial 2018, avait été rappelé en mai, tout comme Mats Hummels (Dortmund) par le sélectionneur Joachim Löw. Mais il n'a pas marqué un seul but durant l'Euro.

Euro 2020

L'Italie de retour au pays... et au sommet

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Le capitaine italien Giorgio Chiellini et le sélectionneur Roberto Mancini de retour au pays avec la Coupe, à l'aéroport de Rome Fiumicino. (©KEYSTONE/EPA/TELENEWS)

Le souffle d'une nuit magique à peine retombé, l'Italie a célébré lundi le retour triomphal de sa "Nazionale" sacrée championne d'Europe contre l'Angleterre à Londres.

Cet Euro victorieux agit comme un pansement pour le pays après une période douloureuse.

"It's coming to Rome", comme l'a hurlé de plaisir le défenseur Leonardo Bonucci, celui qui a égalisé avant de transformer son tir au but dans une finale irrespirable au stade de Wembley (1-1 ap., 3-2 tab). Le héros italien a parodié l'inoxydable hymne pop des Anglais, "Football's coming home" ("Le football revient chez lui"), pour le plus grand bonheur des tifosi.

Et c'est son comparse Giorgio Chiellini, capitaine des Azzurri, qui a brandi le trophée dans la nuit londonienne, avant de le présenter à ses supporters à sa descente d'avion à Rome lundi à l'aube, coiffé d'une couronne face à la foule venue accueillir les vainqueurs.

Béquilles et acclamations

Leonardo Spinazzola, considéré comme le héros malheureux de cet Euro après sa grave blessure à un tendon d'Achille contre la Belgique en quarts de finale, a sauté les marches de l'avion d'Alitalia et a traversé le tarmac en s'appuyant sur ses béquilles, sous les acclamations des médias et du personnel de l'aéroport qui prenait des photos.

Les Azzurri se sont dirigés ensuite vers un hôtel pour se reposer, avant d'être reçus par le président italien Sergio Mattarella, 79 ans, qui s'était rendu à Londres pour les encourager. Le Premier ministre Mario Draghi était également présent pour un selfie avec l'équipe nationale.

"Renaissance"

A Wembley, avec des supporters à sa dévotion et un scénario favorable, l'Angleterre s'est vu trop belle et l'Italie en a profité. "On a entendu jour après jour, depuis le match contre le Danemark, que la Coupe reviendrait à Londres, à la maison. Désolé pour eux, mais en fait la Coupe va faire un joli voyage jusqu'à Rome. C'est pour tous les Italiens, partout dans le monde, pour eux, pour nous", a cinglé Bonucci.

De la Ville Eternelle jusqu'à Palerme, de Milan à Naples, les Italiens ont célébré dans la nuit le premier titre de la Nazionale depuis le Mondial 2006 dans un concert de klaxons et de cornes de brume et dans un nuage de fumigènes.

Retour en grâce

L'image de la sélection, quadruple championne du monde (1934, 1938, 1982 et 2006), avait été sérieusement écornée par son absence à la Coupe du monde 2018 en Russie, pour laquelle elle n'avait pas réussi à se qualifier. Mais le cauchemar est oublié et l'Italie du sélectionneur Roberto Mancini sera parmi les favorites du Mondial 2022 l'année prochaine au Qatar.

"C'est une renaissance pour le football italien", s'est ému Bonucci.

C'est aussi une formidable bouffée de bonheur pour un pays qui a enregistré plus de 128'000 morts depuis le début de la pandémie de Covid-19 il y a un an et demi.

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Euro 2020

Euro 2020: La Suisse veut confirmer

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Shaqiri devra sortir le grand jeu face à l'Espagne. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT).

L'exploit signé face à la France en 8e de finale de l'Euro appartient déjà au passé.

L'équipe de Suisse doit faire fi des émotions engendrées par cette victoire retentissante pour aborder au mieux son quart de finale face à l'Espagne, vendredi à 18h à St-Pétersbourg.

La sélection de Vladimir Petkovic n'aurait peut-être pas pu rêver d'un meilleur écrin que le stade de l'ancienne Cité impériale pour exorciser un peu plus ses vieux démons. C'est là qu'elle avait subi la loi de la Suède (1-0, sur un but de Forsberg à la 66e) en 8e de finale de la Coupe du monde 2018.

L'équipe de Suisse était alors totalement passée au travers, subissant un cinquième échec consécutif à ce stade de la compétition dans un grand événement. Mais ce plafond de verre a été brisé lundi à Bucarest, où Yann Sommer a envoyé la Suisse au septième ciel en détournant le penalty de Kylian Mbappé.

"Nous devons poursuivre notre route"

Cet exploit ne doit pas rester sans lendemain. Vladimir Petkovic et ses joueurs doivent l'avoir savouré, mais doivent aussi l'avoir très vite rangé dans l'armoire à souvenirs. Car, il ne faut pas l'oublier, ils n'ont rien gagné en s'offrant le scalp des champions du monde, si ce n'est le coeur de nombreux nouveaux supporters.

"Nous savons que nous devons poursuivre notre route", pour offrir à la Suisse la première demi-finale de son histoire dans une Coupe du monde ou un Euro. "Toute l'euphorie qui règne dans le pays depuis la victoire contre la France ne vaudra rien si nous perdons le prochain match", glisse ainsi Remo Freuler.

Ne pas s'inspirer de Federer

La Suisse doit faire le plus dur: confirmer. Clin d'oeil du destin, ce quart de finale se dispute 20 ans jour pour jour après que Roger Federer avait battu le quadruple tenant du titre Pete Sampras en 8e de finale à Wimbledon. Et pour une fois, il s'agira de ne pas s'inspirer du plus grand tennisman de l'histoire.

Car le Bâlois, alors âgé de 19 ans et 11 mois, n'avait pas su gérer cet exploit. Il était sorti de sa bulle, répondant aux innombrables messages et sollicitations, et n'avait pas été capable d'enchaîner deux jours plus tard. Battu par Tim Henman en quart, il avait encore eu besoin de deux ans pour cueillir un premier titre majeur.

Des remplaçants au diapason

La troupe de Vladimir Petkovic doit tout faire pour ne pas avoir de regrets au terme de son Euro. Elle en a la maturité nécessaire. Les joueurs n'ont cessé de clamer qu'ils pouvaient réussir quelque chose de grand, qu'ils voulaient "écrire l'histoire" comme l'avait martelé Granit Xhaka après le 8e de finale face à la France lundi.

Le capitaine ne sera pas sur le terrain vendredi à St-Pétersbourg. C'est un coup dur. Mais il tiendra certainement son rôle de motivateur à merveille jusqu'au coup d'envoi. Son remplaçant, vraisemblablement Denis Zakaria, devra alors prendre le relais techniquement et tactiquement sur le terrain.

Vladimir Petkovic peut être serein. Ses choix ont été payants face à la France, les "jokers" ont su répondre présent sous la pression. "C'est un sport d'équipe. Celui qui remplacera Granit sera prêt à 100%", rappelle par ailleurs Remo Freuler, conscient qu'il aura lui-même de plus grandes responsabilités à prendre.

Shaqiri en détonateur

Mais s'il y a un homme qui devra sortir le grand jeu vendredi côté suisse, c'est Xherdan Shaqiri. Auteur d'un doublé crucial lors du match décisif de la phase de poule face à la Turquie, l'attaquant de Liverpool n'a pas eu le même impact en 8e de finale. A bout de souffle, il était sorti à la 73e minute, à 2-1 pour la France.

Promu capitaine en l'absence de Granit Xhaka, "XS" doit être le dépositaire du jeu offensif helvétique face à l'Espagne. Un jeu offensif qui a fini par faire plier la redoutable défense française, et qui devra trouver le moyen de percer une défense espagnole bien perméable en 8e de finale face à la Croatie (5-3 ap).

Le souvenir de Durban

Il s'agira aussi de se montrer solide et réaliste face à une Roja qui ne va pas se contenter d'attendre et qui a trouvé son rythme de croisière. Après des débuts hésitants (0-0 face à la Suède, 1-1 face à la Pologne), les hommes de l'entraîneur Luis Enrique ont marqué cinq buts tant face à la Slovaquie (5-0) que face à la Croatie.

"Nous nous attendons à affronter un adversaire qui attaque plus haut et qui se montre moins passif que les Français en première mi-temps", souligne à juste titre Christian Fassnacht.

Cette équipe d'Espagne est par ailleurs doublement prévenue. D'une part, elle a vu lundi ce dont cette Suisse-là était capable. D'autre part, son capitaine Sergio Busquets était déjà sur le terrain le 16 juin 2010 à Durban, où la Suisse avait battu les futurs champions du monde espagnols 1-0 sur une réussite de Gelson Fernandes.

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Euro 2020

Petkovic n'est pas encore satisfait

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Vladimir Petkovic pas pleinement satisfait. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Avant le quart de l'Euro contre l'Espagne, Petkovic n'est pas apparu plus content que cela. "Je ne suis pas encore satisfait, a dit le coach. Nous réfléchissons à notre projet et voulons progresser."

St-Pétersbourg, Gazprom Arena. La dernière fois que Vladimir Petkovic est venu ici il y a trois ans, il a subi l'une des défaites les plus cuisantes de sa carrière. La Suisse y avait perdu les huitièmes de finale de la Coupe du monde contre la Suède. A un jour du quart de finale de l'Euro face à l'Espagne dans cette même enceinte, la déception est oubliée. Petkovic prétend en tous les cas que cette défaite ne l'affecte plus: "Ce match est terminé. Je ne me souviens même pas contre qui nous avons joué."

Mais retour au présent. Le Mister n'a pas répondu à la grande question concernant le remplacement du capitaine Granit Xhaka: "Nous sommes une équipe qui travaille bien ensemble. Quand il manque quelqu'un comme Xhaka, il est normal que tout le monde donne 10% de plus." La réponse est soit Denis Zakaria, soit Djibril Sow. Mais il est probable que c'est Zakaria qui jouera. "J'ai une idée, mais je veux la voir confirmée à l'entraînement, a lancé Petkovic. Je déciderai ensuite le jour du match."

Le jour du match, Petkovic ne se contentera pas de trancher cette question de remplaçant de Xhaka, il souhaite également mettre l'accent sur la préparation mentale: "Après la victoire contre la France, il était important d'être satisfait, de jubiler. Mais nous avons d'abord dû retrouver la force physique. Ce n'est que comme ça que le mental revient aussi. Le matin avant le match, nous allons travailler ici spécifiquement pour nous améliorer."

Face à l'Espagne, la Suisse doit montrer sur le terrain des vertus similaires à celles affichées quatre jours plus tôt face aux champions du monde. "Nous voulons jouer avec respect, mais avec beaucoup de confiance en nous, précise le sélectionneur. Nous devons défendre de manière préventive et courir davantage que l'adversaire." Pour Petkovic, il ne faut pas s'arrêter à cette seule grande victoire. "Pour le moment, je ne peux pas dire que je suis satisfait, conclut-il. Le plus important, c'est toujours le prochain adversaire, la prochaine étape. Nous pensons à notre projet et nous voulons progresser."

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