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Coronavirus

La durée des isolements et quarantaines réduite à cinq jours

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Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'ajuster les mesures de lutte contre le coronavirus. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Malgré un nombre record de cas de coronavirus, aucune restriction supplémentaire n'est prévue. Le Conseil fédéral a décidé de réduire la durée des isolements et des quarantaines de dix à cinq jours dès jeudi.

Un paquet de nouvelles mesures est prêt. Il prévoit notamment des fermetures d'établissements et des restrictions pour les grandes manifestations. Mercredi, le gouvernement a toutefois décidé de le garder bien au chaud dans ses tiroirs.

Sans symptômes pendant 48h

A la place, il a cédé aux appels, fusant de toutes parts, à réduire les isolements et les quarantaines. Une personne infectée pourra sortir d'isolement au bout de cinq jours, si elle ne présente plus de symptômes depuis 48h. Les personnes de contact pourront sortir de quarantaine après le même laps de temps.

Les règles de la quarantaine sont aussi revues. Seules les personnes vivant dans le même foyer qu'un malade testé positif ou entretenant des relations étroites avec lui devront s'y soumettre. Celles et ceux ayant reçu leur dernière dose de vaccin ou ayant contracté la maladie dans les quatre derniers mois en seront exemptés.

Les cantons pourront décider d'autres exceptions pour garantir la sécurité de l’approvisionnement. Et ce aussi bien pour les quarantaines que pour les isolements. Les nouvelles règles s'appliqueront également aux personnes déjà confinées.

Prolongation du télétravail

Deux principales raisons expliquent cette décision. "La période d'incubation est très courte avec le variant omicron", a rappelé le président de la Confédération Ignazio Cassis. Et les structures de contact tracing, l'économie et la société sont sous pression. Les hôpitaux doivent désormais aussi composer avec du personnel absent en raison d'une maladie.

Malgré la réduction des isolements et des quarantaines, toujours plus d'employés devraient être absents à l'avenir. "Nous allons tous, de nouveau, entrer en contact avec le virus", a constaté le ministre de la santé Alain Berset. La question n'est pas de savoir à quel moment, mais comment éviter que tous les malades ne se retrouvent en même temps à l'hôpital.

Des mesures sont donc encore nécessaires. C'est pourquoi le gouvernement entend prolonger jusqu'à fin mars l'obligation du télétravail, la limitation des lieux fermés aux seuls vaccinés ou guéris et les restrictions lors de rencontres privées. Une consultation a été ouverte jusqu'à lundi.

Plusieurs autres questions sont soumises aux cantons dans ce cadre. Il s'agit notamment de l'enseignement à distance au niveau tertiaire, d'une obligation de test pour les vaccinés ou guéris avant d'entrer en Suisse ou encore d'une adaptation de la stratégie de tests. L'abandon des tests rapides antigéniques et la suppression de la quarantaine sont également proposés.

Passage à l'endémie?

La situation restant critique et difficile à évaluer, le paquet de mesures plus strictes pourrait cependant être activé rapidement. Il faudra pour cela que la situation dans les hôpitaux se dégrade. Pour l'instant, la tendance est plutôt à la stabilisation, voire à l'amélioration. Environ un quart des lits en soins intensifs sont libres, et un cinquième dans les soins aigus, a relevé Alain Berset.

L'accès restreint aux restaurants et autres lieux fermés aux personnes munis d'un certificat 2G (pour geimpft/vacciné et genesen/guéri) pourrait expliquer l'explosion des cas, mais la diminution des hospitalisations, selon le ministre. Les rencontres se font entre vaccinés et guéris, et ces derniers doivent être beaucoup moins souvent hospitalisés.

"Nous sommes peut-être à la veille d'un tournant très important, à savoir le passage d'une phase pandémique à une phase endémique", a poursuivi le Fribourgeois. Si une telle situation se confirme, le coronavirus pourrait alors circuler en permanence dans le pays, sans pour autant entraver son fonctionnement ou la vie sociale.

Actuellement, le taux d'immunité, découlant soit de la vaccination soit d'une infection, est particulièrement élevé pour tous les groupes d'âge, a ajouté le conseiller fédéral. Il s'élève à plus de 90% pour les vingtenaires, et passe même à 97% pour les plus de 80 ans. Et Alain Berset de faire preuve d'un optimisme prudent: "C'est peut-être le début de la fin."

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Hong Kong supprime l'obligation de porter le masque

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Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Hong Kong a annoncé mardi la fin du port obligatoire du masque en extérieur comme en intérieur contre le coronavirus. Il s'agit de l'ultime restriction sanitaire imposée pendant la pandémie.

La métropole chinoise était l'un des derniers endroits au monde à exiger le port du masque dans la quasi-totalité des lieux publics, pour tout individu âgé de plus de 2 ans, sous peine d'une amende de 10'000 dollars hongkongais (près de 1200 francs).

"J'annonce que l'obligation du masque sera complètement supprimée à partir de demain 1er mars, y compris à l'intérieur, à l'extérieur et dans les transports en commun publics", a déclaré le chef de l'exécutif hongkongais John Lee. Il a ajouté que les hôpitaux et les maisons de retraite pourraient mettre en place leurs propres restrictions, lors d'un bref point presse mardi.

Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. La levée de cette ultime restriction à Hong Kong intervient après une décision identique lundi dans le territoire chinois voisin de Macao, qui maintient le port du masque seulement dans les zones à risques comme les hôpitaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Omicron est plus mortel que la grippe, selon une nouvelle étude

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Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron que chez celles touchées par la grippe saisonnière (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le variant Omicron du coronavirus présente une mortalité significativement plus élevée que la grippe saisonnière chez les personnes hospitalisées. C'est le résultat d'une étude représentative menée par l'Université de Lucerne.

Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron, a indiqué jeudi la haute école. Et ce, malgré des évolutions généralement plus bénignes par rapport au variant Delta auparavant dominant, une immunité croissante dans la population et de meilleures stratégies thérapeutiques.

En ce qui concerne la nécessité d'une admission aux soins intensifs, aucune différence n'a été constatée. En revanche, la probabilité de décès à l'hôpital avant même l'admission aux soins intensifs était deux à trois fois plus élevée pour Omicron que pour la grippe.

Selon l'étude, cela concernait en particulier les personnes âgées, et celles atteintes de démence. "La question de savoir pourquoi ces patients gravement malades n'ont pas été admis aux soins intensifs devrait faire l'objet d'une étude plus approfondie", écrivent les auteurs de l'étude publiée mercredi dans la revue spécialisée Jama Network Open.

Des données de quinze hôpitaux

Pour comparer l'évolution de la maladie chez les personnes hospitalisées, les données de 3066 personnes atteintes du variant Omicron ont été comparées à celles de 2146 personnes atteintes de la grippe et hospitalisées dans quinze hôpitaux en Suisse.

Les données des personnes positives au Covid-19 ont été collectées entre le 15 janvier et le 15 mars 2022, période durant laquelle le variant Omicron était prédominant avec plus de 95% des cas. Les données relatives aux personnes atteintes de la grippe proviennent des saisons grippales 2018/2019, 2020/2021 et 2021/2022.

Pendant la propagation du variant Omicron, des voix s'étaient élevées en Suisse pour demander que la maladie soit traitée comme une grippe normale. On disait alors qu'une infection par Omicron provoquait des évolutions moins graves que par les autres variants.

https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2801464

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fin du port du masque obligatoire à l'Hôpital fribourgeois

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En raison de la baisse des cas de Covid-19, l'obligation du port du masque sera levée dès mercredi à l'Hôpital fribourgeois (photo prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Après le Réseau hospitalier neuchâtelois la semaine dernière, c'est au tour de l'Hôpital fribourgeois (HFR) de lever l'obligation du port du masque pour le personnel ainsi que pour les visiteurs dans les chambres des patients. Cette mesure, liée à la baisse des cas de Covid-19, entre en vigueur mercredi.

Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 a constamment diminué. Lundi, cela concernait 13 personnes, dont cinq à l'isolement, relève l'HFR. Au vu de cette situation épidémiologique favorable, tant concernant le Covid-19 que la grippe saisonnière, il a été décidé de lever l'obligation du port du masque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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