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Le Conseil Fédéral repousse presque tous les allégements au 14 avril

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Les restaurants et les bars ne pourront pas rouvrir leurs terrasses tout de suite. (©KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les restaurants ne rouvriront pas leurs terrasses le 22 mars. Le Conseil fédéral a repoussé vendredi les principales mesures d'assouplissement. Seule concession: les Suisses pourront se réunir à dix à la maison.

"La situation épidémiologique se détériore", a déclaré le ministre de la santé Alain Berset devant la presse. Depuis fin février, le nombre d'infections est reparti à la hausse, comme dans les pays voisins, et il devrait doubler toutes les trois à quatre semaines. Les hospitalisations suivent la même courbe.

"Nous sommes au début d'une possible troisième vague", a poursuivi le Fribourgeois. Le Conseil fédéral a donc décidé d'avancer à petits pas. Le paquet d'assouplissements, mis en consultation la semaine passée, ne sera pratiquement pas mis en oeuvre. Terrasses, cinémas, théâtres et centres de fitness resteront portes closes.

Un seul assouplissement sera effectif dès lundi: les réunions privées à domicile passeront de 5 à 10 personnes maximum, enfants compris. Il était important d'alléger ce point qui touche à la sphère intime de la population, a précisé le conseiller fédéral.

Il faut toutefois rester "très prudent". Le nombre de ménages présents devrait être limité et chacun devrait se faire tester avant de retrouver famille et amis.

Résister à la pression

Le Conseil fédéral n'a ainsi pas cédé à la pression exercée par une partie de la branche économique et du monde politique. Les parlementaires, issus principalement de la droite, ont laissé transparaitre à plusieurs reprises leur volonté de rouvrir rapidement le pays lors de la session qui vient de se terminer.

L'impatience se fait aussi ressentir du côté de la population. Selon un sondage SSR, plus de deux Suisses sur trois souhaitent une réouverture des terrasses d'ici la fin mars. Seuls 22% sont prêts à attendre avril, et 10% plus tard. Ils sont toutefois toujours plus nombreux à faire confiance au Conseil fédéral dans sa gestion de la crise.

Vaccination pour sortir de la crise

Les cantons se sont, de leur côté, dit déçus de la volte-face du Conseil fédéral. La Suisse a déjà perdu le contrôle de la pandémie à deux reprises, en mars et en octobre. "Il ne faut pas faire la même erreur une troisième fois", a martelé M. Berset.

Trois des quatre critères fixées pour la réouverture ne sont pas remplis. L'incidence sur deux semaines est supérieure à 200 cas pour 100'000 habitants, le taux de positivité dépasse 5% et le taux de reproduction se situe à 1,14, soit bien plus que 1. Seule l'occupation des soins intensifs est inférieure à la limite requise.

De plus, les nouvelles souches, potentiellement plus contagieuses et mortelles, sont désormais responsables de 80% des contaminations. Une hausse des cas compliquerait le bon déroulement de la campagne de vaccination. Or, celle-ci est un moyen de sortir de la crise et "d'esquisser de meilleures perspectives pour l'été", a ajouté le conseiller fédéral. Perdre le contrôle revient à prolonger la crise.

Pour éviter une telle situation, la Confédération veut également tester à tour de bras. Elle a pour objectif de tester 40% de la population mobile chaque semaine. Il y aura sous peu un accès aux autotests que l'on pourra faire à la maison.

Prochaine étape le 14 avril

Le gouvernement évaluera le 14 avril les prochaines étapes de déconfinement. L'objectif est de continuer la campagne de vaccination afin de permettre les assouplissements présentés la semaine dernière après Pâques. D'ici là, les mesures actuelles de lutte contre le Covid-19 restent en vigueur.

Un seuil à partir duquel des mesures plus strictes devront être prises a également été fixé. Le Conseil fédéral a établi un modèle en trois phases qui dépend du nombre de vaccinations.

Tant que tous les individus vulnérables ne sont pas vaccinés, l'incidence sur quatorze jours ne doit pas dépasser 350. Le nombre de lits occupés aux soins intensifs, les hospitalisations et le taux reproduction seront aussi pris en compte.

Les exigences seront revues à la baisse dès que toutes les personnes vulnérables seront vaccinées. Enfin, plus aucune restriction ou indicateur ne seraient nécessaires quand toutes les personnes qui le souhaitent auront été vaccinées, sauf s'il faut réagir à l'apparition de nouvelles souches.

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Hong Kong supprime l'obligation de porter le masque

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Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Hong Kong a annoncé mardi la fin du port obligatoire du masque en extérieur comme en intérieur contre le coronavirus. Il s'agit de l'ultime restriction sanitaire imposée pendant la pandémie.

La métropole chinoise était l'un des derniers endroits au monde à exiger le port du masque dans la quasi-totalité des lieux publics, pour tout individu âgé de plus de 2 ans, sous peine d'une amende de 10'000 dollars hongkongais (près de 1200 francs).

"J'annonce que l'obligation du masque sera complètement supprimée à partir de demain 1er mars, y compris à l'intérieur, à l'extérieur et dans les transports en commun publics", a déclaré le chef de l'exécutif hongkongais John Lee. Il a ajouté que les hôpitaux et les maisons de retraite pourraient mettre en place leurs propres restrictions, lors d'un bref point presse mardi.

Le port du masque avait été imposé il y a trois ans à Hong Kong, et a été maintenu près de 1000 jours. La levée de cette ultime restriction à Hong Kong intervient après une décision identique lundi dans le territoire chinois voisin de Macao, qui maintient le port du masque seulement dans les zones à risques comme les hôpitaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Omicron est plus mortel que la grippe, selon une nouvelle étude

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Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron que chez celles touchées par la grippe saisonnière (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le variant Omicron du coronavirus présente une mortalité significativement plus élevée que la grippe saisonnière chez les personnes hospitalisées. C'est le résultat d'une étude représentative menée par l'Université de Lucerne.

Pendant les 30 premiers jours d'hospitalisation, la mortalité était environ une fois et demie plus élevée chez les personnes atteintes par le variant Omicron, a indiqué jeudi la haute école. Et ce, malgré des évolutions généralement plus bénignes par rapport au variant Delta auparavant dominant, une immunité croissante dans la population et de meilleures stratégies thérapeutiques.

En ce qui concerne la nécessité d'une admission aux soins intensifs, aucune différence n'a été constatée. En revanche, la probabilité de décès à l'hôpital avant même l'admission aux soins intensifs était deux à trois fois plus élevée pour Omicron que pour la grippe.

Selon l'étude, cela concernait en particulier les personnes âgées, et celles atteintes de démence. "La question de savoir pourquoi ces patients gravement malades n'ont pas été admis aux soins intensifs devrait faire l'objet d'une étude plus approfondie", écrivent les auteurs de l'étude publiée mercredi dans la revue spécialisée Jama Network Open.

Des données de quinze hôpitaux

Pour comparer l'évolution de la maladie chez les personnes hospitalisées, les données de 3066 personnes atteintes du variant Omicron ont été comparées à celles de 2146 personnes atteintes de la grippe et hospitalisées dans quinze hôpitaux en Suisse.

Les données des personnes positives au Covid-19 ont été collectées entre le 15 janvier et le 15 mars 2022, période durant laquelle le variant Omicron était prédominant avec plus de 95% des cas. Les données relatives aux personnes atteintes de la grippe proviennent des saisons grippales 2018/2019, 2020/2021 et 2021/2022.

Pendant la propagation du variant Omicron, des voix s'étaient élevées en Suisse pour demander que la maladie soit traitée comme une grippe normale. On disait alors qu'une infection par Omicron provoquait des évolutions moins graves que par les autres variants.

https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2801464

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fin du port du masque obligatoire à l'Hôpital fribourgeois

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En raison de la baisse des cas de Covid-19, l'obligation du port du masque sera levée dès mercredi à l'Hôpital fribourgeois (photo prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Après le Réseau hospitalier neuchâtelois la semaine dernière, c'est au tour de l'Hôpital fribourgeois (HFR) de lever l'obligation du port du masque pour le personnel ainsi que pour les visiteurs dans les chambres des patients. Cette mesure, liée à la baisse des cas de Covid-19, entre en vigueur mercredi.

Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 a constamment diminué. Lundi, cela concernait 13 personnes, dont cinq à l'isolement, relève l'HFR. Au vu de cette situation épidémiologique favorable, tant concernant le Covid-19 que la grippe saisonnière, il a été décidé de lever l'obligation du port du masque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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