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Suisse

Les parents devraient voir leurs factures pour la crèche s'alléger

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Le National veut maintenir le soutien aux parents mettant leurs enfants à la crèche (image symbolique). (© KEYSTONE/DPA/CARSTEN REHDER)

Les parents devraient bénéficier d'une aide pour chaque enfant gardé par des tiers, de leur naissance à la fin du primaire. Le National a approuvé mercredi par 107 voix contre 79 un projet visant à pérenniser le soutien fédéral à l'accueil extrafamilial.

La Confédération soutient actuellement déjà la création de places en crèches ou dans d'autres structures d'accueil. Par l'intermédiaire des cantons, elle soulage également le portefeuille des parents faisant appel à ces solutions de garde.

Egalité des chances

"Plus de 72'000 places d'accueil ont été créées grâce à ces instruments", a rappelé Valérie Piller Carrard (PS/FR) pour la commission. Les aides fédérales sont toutefois limitées jusqu'à fin 2024. Un projet de commission entend les pérenniser.

Une partie du camp bourgeois s'y est opposée, jugeant que la prise en charge des enfants est une compétence cantonale et communale. La situation financière de la Confédération est par ailleurs difficile, arguent-ils. Leurs arguments n'ont toutefois pas fait le poids.

Augmenter les places de crèches permettrait aux parents de mieux concilier vies familiale et professionnelle, de lutter en partie contre la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée et d'améliorer l'égalité des chances pour les enfants, ont jugé de nombreux orateurs, de gauche comme de droite.

Jusqu'à la fin du primaire

Le principal point d'achoppement a résidé dans les coûts des mesures. Dans la version initiale du projet, ils s'élevaient à 710 millions de francs par an pour le soutien aux parents et à 56 millions par an pour la création de places d'accueil.

Face aux critiques du Conseil fédéral, la commission a toutefois revu à la baisse son projet. Les parents obtiendront une aide pour leurs enfants, de leur naissance jusqu'à la fin du degré primaire et non plus jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire. C'est aussi l'option qui a été privilégiée par le plénum par 117 voix contre 75.

Députés de gauche et de droite se sont affrontés sur ce point. Les premiers souhaitaient revenir à la version originale du texte afin de soutenir les parents dans une période-charnière pour les enfants, où les inégalités s'accentuent. Les seconds voulaient restreindre le soutien jusqu'au début de la scolarité obligatoire pour éviter un subventionnement "arrosoir". Aucune minorité n'est passée.

"Ovni juridique" rejeté

L'aide fédérale se montera à 20% des coûts d'une place d'accueil, au grand dam de la droite. Les députés ont pris cette décision par 105 voix contre 90. Un mécanisme est en outre introduit pour éviter que les cantons ne baissent leur participation. Après quatre ans, ces derniers recevront moins d'argent fédéral si la somme des contributions n'atteint pas un certain montant.

La droite s'est opposée à ce système de malus, "lourd à mettre en oeuvre". Pour Simone de Montmollin (PLR/GE), il sera difficile de déterminer les cantons vertueux. Un modèle plus sobre est préférable. La droite aurait voulu abaisser l'aide à 15%, voire 10% au maximum, des coûts. Elle n'a pas eu gain de cause.

Pour le financement, la commission proposait d'aller piocher dans les recettes de l'impôt issu de la reprise de la réforme de l'OCDE. La droite est une nouvelle fois montée au front contre cet "ovni juridique", qui n'a même pas encore été approuvé par le peuple. Elle a été suivie par 106 voix contre 90.

La droite n'a en revanche par réussi à réduire la part cantonale à l’impôt fédéral direct de 0,7 point de pourcentage au titre de contre-financement, comme l'a proposé le Conseil fédéral. "Ce serait un affront envers les cantons, qui n'ont pas été consultés", a opposé Simon Stadler (C/UR), également rapporteur de commission.

Encourager les nouvelles places

Le deuxième volet du projet, à savoir le soutien aux cantons pour la création ou l'amélioration de places d'accueil, a aussi été controversé. "C'est clairement une tâche des cantons et des communes", a critiqué Simone de Montmollin. "Mais surtout les finances de la Confédération ne s'y prêtent pas."

Face au manque criant de places, les députés l'ont toutefois accepté par 104 voix contre 84. Un crédit d'engagement de 224 millions des francs a été débloqué pour quatre ans. Une proposition de droite, visant à le couper en deux, a été rejetée.

Le Conseil des Etats doit maintenant empoigner le dossier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon

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Pendant le Paléo Festival, les importants travaux d'assainissement sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse (en haut à gauche sur la photo) seront suspendus pour permettre un accès sans encombre à la manifestation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.

Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.

Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.

Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

L'inflation plombe le budget 2023 de l'hôpital fribourgeois

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Malgré une hausse de l'activité clinique envisagée pour 2023, le budget de l'hôpital fribourgeois prévoit une perte de près de 28 millions de francs (photo prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le budget 2023 de l'hôpital fribourgeois (HFR) accuse une perte de 27,9 millions de francs. L'impact de l'inflation sur la masse salariale et sur d'autres charges a plombé les efforts entrepris en matière d'efficience ces dernières années, explique vendredi l'HFR.

Face à cette situation, l'HFR explique être obligé, tout comme en 2022, de limiter ses investissements à l'essentiel. Des discussions sont en cours avec les autorités cantonales afin de permettre le financement des investissements nécessaires au cours de ces prochaines années et pour trouver une solution à l'impact de l'inflation sur le budget.

L'HFR table donc sur un budget largement déficitaire malgré une hausse conséquente attendue de l'activité clinique tant sur le plan stationnaire qu'ambulatoire. Pour accompagner cette tendance, le budget prévoit la création d'une trentaine de postes de travail, essentiellement du personnel médical et des soins.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Grève du climat manifeste contre les centrales de réserve

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La grève pour le climat suisse annonce des manifestations dans 8 villes suisses ce vendredi à l'occasion de la journée internationale de grève pour le climat. Ici, une manifestation à Berne en septembre 2022. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le mouvement écologiste Grève du climat a appelé à manifester ce vendredi dans huit villes suisses contre les centrales de réserve prévues ou déjà en construction. Face à la crise climatique, cette extension fossile est désastreuse.

Ainsi, les huit centrales de réserve de Birr (AG) émettraient 6200 tonnes de CO2 par jour, ont fait savoir les organisateurs en amont des manifestations. Comme si cette "folie" ne suffisait pas, d'autres centrales de réserve sont prévues à Cornaux (NE) et un terminal de gaz naturel liquéfié à Muttenz (BL).

La Grève du climat Suisse critique de manière générale l'extension des infrastructures fossiles et la "démarche antidémocratique du Conseil fédéral". C'est une "gifle au visage" du mouvement climatique et cela montre "l'intolérance abominable" à l'égard des populations des pays du Sud qui meurent déjà des conséquences de la crise climatique.

Au lieu de cela, le Conseil fédéral devrait miser sur la réduction de la consommation d'énergie des gros consommateurs et sur le développement des énergies renouvelables. Cela "nous permettrait à la fois de nous assurer une planète intacte et de mettre fin à la dépendance vis-à-vis des dictateurs et des régimes injustes", ont-ils déclaré.

Dans le monde entier, les organisations de protection de l'environnement prévoient de manifester vendredi contre le développement des infrastructures fossiles, selon les indications de la Grève du climat suisse. En Suisse, des protestations sont prévues à Berne, Zurich, Aarau, Lausanne, Lucerne, Neuchâtel, Sion et Saint-Gall.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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