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Suisse Romande

Franz Ruppen rassure: la majorité des chantiers de l'A9 avance bien

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"La poursuite de la bonne collaboration entre l'Office fédéral des routes et le canton du Valais permettra de réaliser l'A9 selon les règles techniques et financières en vigueur", estime le conseiller d'Etat valaisan Franz Ruppen (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le conseiller d'Etat Franz Ruppen se veut rassurant quant aux chantiers de l'A9 dans le Haut-Valais. Le chef du département de la mobilité, du territoire et de l'environnement présentera à la Confédération sa lecture de l'avancée des travaux "avant l'été".

"La grande majorité des chantiers se déroule correctement sur le plan technique et économique. La poursuite de la bonne collaboration entre l'Office fédéral des routes et le canton du Valais permettra de réaliser l'A9 selon les règles techniques et financières en vigueur", indique mardi à Keystone-ATS Franz Ruppen, répondant par écrit à une série de questions liée à l'audit du Contrôle fédéral des finances publié la semaine passée.

Au printemps 2022, il a été révélé que la largeur du revêtement de chaussée était trop étroite sur un demi-kilomètre de l'A9 entre Rarogne et Gampel (VS). Le CDF chargé de réaliser un rapport sur cette erreur estime que celle-ci a pu être réparée mais que ses origines n'ont pas pu être identifiées avec certitude, y voyant "un risque financier et de récidive".

Cette erreur s'ajoute à "d'autres lacunes plus anciennes" que le CDF a aussi dû analyser dans le passé. Dans ce contexte, il écrit que "la situation quant à l’achèvement de l’A9 reste préoccupante".

Histoire ancienne

Cet audit devait se pencher sur "le contrôle des défauts de construction du tronçon Rarogne-Gampel", réagit Franz Ruppen qui regrette un mélange des chantiers. Dans une prise de position, incluse à l'audit, son département demandait d'ailleurs que l'appréciation générale de la situation concernant l’achèvement de l’A9 soit retirée du document, en vain.

Pour lui, les textes dans le rapport sont formulés de manière "polémique" et relèvent de l'histoire ancienne. Cela ne permet pas de présenter une estimation objective de la situation à la Délégation des finances du Parlement fédéral qui a mandaté l'audit. La présentation de l'état des lieux par le canton se fera "avant l'été", conjointement avec l'OFROU, promet Franz Ruppen.

"Défi très important"

Le conseiller d'Etat reconnaît que "ce n’est jamais bien de faire des erreurs". Mais depuis "ce problème de largeur de la chaussée, les processus de travail ont été adaptés comme recommandé et des contrôles plus réguliers ont été effectués sur le chantier", complète-t-il.

Il note aussi que "le défi de l'achèvement du réseau est très important, avec de nombreux interlocuteurs, partenaires et influences extérieurs". Vu l'ampleur du projet, il peut toujours y avoir des divergences d'opinions sur la technique et la rémunération, souligne-t-il. Mais sur ce point, "nous sommes en contact permanent avec l'OFROU et les entreprises concernées". D'ailleurs "toutes les décisions stratégiques sont prises en concertation avec l'office".

"Pas la plus facile"

Devisé initialement à 2,1 milliards de francs, ce bout d'autoroute devrait en coûter 4,4 milliards. Les dépenses engagées jusqu’ici se chiffrent à 3 milliards de francs, soit un montant annuel compris entre 100 et 150 millions. "Ce n'est certainement pas l'autoroute la moins chère, mais ce n’est pas non plus la plus facile de Suisse", affirme Franz Ruppen.

Les coûts, qui avoisinent les 140 millions de francs par kilomètre, sont raisonnables pour une autoroute composée pour moitié de tunnels et conforme aux exigences actuelles en matière de sécurité et de protection de l’environnement, précisait l'OFROU dans l'audit du CDF. Ils se situent dans la moyenne suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon

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Pendant le Paléo Festival, les importants travaux d'assainissement sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse (en haut à gauche sur la photo) seront suspendus pour permettre un accès sans encombre à la manifestation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.

Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.

Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.

Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

L'inflation plombe le budget 2023 de l'hôpital fribourgeois

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Malgré une hausse de l'activité clinique envisagée pour 2023, le budget de l'hôpital fribourgeois prévoit une perte de près de 28 millions de francs (photo prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le budget 2023 de l'hôpital fribourgeois (HFR) accuse une perte de 27,9 millions de francs. L'impact de l'inflation sur la masse salariale et sur d'autres charges a plombé les efforts entrepris en matière d'efficience ces dernières années, explique vendredi l'HFR.

Face à cette situation, l'HFR explique être obligé, tout comme en 2022, de limiter ses investissements à l'essentiel. Des discussions sont en cours avec les autorités cantonales afin de permettre le financement des investissements nécessaires au cours de ces prochaines années et pour trouver une solution à l'impact de l'inflation sur le budget.

L'HFR table donc sur un budget largement déficitaire malgré une hausse conséquente attendue de l'activité clinique tant sur le plan stationnaire qu'ambulatoire. Pour accompagner cette tendance, le budget prévoit la création d'une trentaine de postes de travail, essentiellement du personnel médical et des soins.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

A Lausanne, les ambulanciers en formation se frottent à la réalité

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Simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud: les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne, arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Diagnostic: traumatisme crânien. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Capacité d'adaptation, bonne forme physique, patience et empathie: outre ces qualités, le métier d'ambulancier exige aussi une solide formation. En Suisse romande, elle est dispensée dans trois écoles, à Lausanne, Genève et Berne. Avec des stages d'immersion à la clé.

L'Ecole supérieure d'ambulancier et de soins d'urgence romande (ES ASUR) au Mont-sur-Lausanne accueille environ 25 étudiants par volée. Elle offre une formation professionnelle supérieure complète pour la filière ambulancier diplômé ES, modulaire et répartie sur trois ans à temps plein: cours théorique, stages pratiques en service d'ambulance, stages spécifiques en milieux de soins et en centrale 144.

L'ES ASUR vaudoise est la seule école à proposer un module de stage en entreprise simulée de soins préhospitaliers (ESSP). Il est constitué de trois semaines de pratique en simulation, très proche de la réalité, avec trois interventions simulées par jour, explique à Keystone-ATS Laure Curinga, enseignante à l'ES ASUR. Il est prévu dès la première année de formation.

"Oser se lancer"

"C'est une expérience géniale pour les étudiants et cela représente une plus-value. Ils sont laissés seuls à eux-mêmes pour apprendre à être autonomes, mais avec une situation et un patient simulés. On apprend beaucoup de cette manière-là. L'élève peut oser se lancer et bien s'exercer", ajoute la formatrice. "Ces ESSP demandent énormément de moyens et beaucoup de personnes", souligne-t-elle.

Keystone-ATS a pu suivre une simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud. Les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne. Arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Pour augmenter la pression et le stress, un figurant jouait le rôle du père de la victime, dans tous ses états, interférant dans le travail des ambulancières en herbe. Diagnostic: traumatisme crânien.

"La prise en charge s'est déroulée à 95% de la réalité, comme en vrai", confie après l'exercice de simulation Annabelle Donzé, étudiante. "Cela a demandé beaucoup de concentration mais aussi de réflexion. Il n'y a pas eu trop de temps pour les émotions", témoigne-t-elle. Elle apprécie aussi particulièrement ensuite les débriefings approfondis avec ses camarades et les formateurs.

Supervisés au SPSL

Ce module ESSP était organisé au Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL), encadré par des ambulanciers formateurs. "Nous essayons d'organiser des ateliers de simulation les plus réalistes possible et en totale autonomie pour les étudiants. Le but est aussi d'échanger pour améliorer les concepts appris à l'école, dans un rôle de supervision", relève Olivier Thierry, ambulancier au SPSL.

Lorsqu'il évoque son quotidien professionnel à lui sur Lausanne, il parle de quatre à six interventions en moyenne dans la journée et de trois à quatre durant la nuit.

Patients âgés majoritaires

L'ambulancier assure une prise en charge paramédicale des patients depuis leur milieu d'origine, en amont de la prise en charge hospitalière. Il est responsable de la conduite de l'intervention et des soins délivrés au patient. Il agit de manière autonome en appliquant des techniques de soins et de sauvetage, dans le cadre de délégations de compétences transmises par les médecins responsables qui constituent l'autorité de référence.

La typologie des situations de patients évolue régulièrement ces dernières années, selon l'ES ASUR. Les interventions relevant d'atteintes vitales chez les patients sont actuellement minoritaires (15% de l'activité). La majorité des interventions s'effectue auprès de patients âgés, relevant d’une combinaison de facteurs comprenant une ou des maladies chroniques, un vieillissement, des conditions sociales défavorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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