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Économie

Le démantèlement de la raffinerie Tamoil franchit une étape

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Mardi, sur le site de l'ancienne raffinerie Tamoil à Collombey-Muraz (VS), on déambule entre les restes de charpentes en béton, alors que les unités de production ont été largement démantelées. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le démantèlement de la raffinerie Tamoil en Valais a franchi une nouvelle étape mardi avec le démontage de la dernière des 54 citernes du site. L'occasion pour l'entreprise et la commune de Collombey-Muraz de parler de leur "masterplan" pour la zone de 150 hectares.

Tamoil, qui "assume une grande partie des coûts" de la transformation du site mais qui ne veut en articuler aucun, le canton, la commune, Chablais région, l'Antenne région du Valais romand et l'usine d'incinération Satom - qui souhaite s'étendre - travaillent main dans la main à la transformation de la zone industrielle. "La planification doit être fine afin qu'elle soit la plus cohérente possible", indique mardi Olivier Turin, président de Collombey-Muraz.

Cette collaboration est soutenue par le canton qui a reconnu en septembre 2022 "l'importance stratégique du site du point de vue économique", relève le directeur de Tamoil Suisse SA, Stéphane Trachsler. "Nous avons donc les coudées franches pour avancer" avec, en appui, les compétences cantonales, complète Olivier Turin.

Le masterplan prend notamment en compte les projets de plan d’affectation des zones des communes limitrophes, le projet d’agglomération de 4ème génération ainsi que le plan directeur intercommunal.

Décloisonner

L'homologation d'un plan d'aménagement détaillé est prévu "dans quelques mois", affirment aussi les partenaires. Comme annoncé en 2021 déjà, ceux-ci veulent transformer cette zone industrielle fermée en "des quartiers d'activités économiques où il fait bon vivre et travailler", répètent-ils mardi. Cette refonte doit permettre de reconnecter les différents villages de la commune et de rendre le rivage du Rhône aux habitants, deux kilomètres peu accessibles jusqu'ici.

Aujourd'hui, la raffinerie est cloisonnée. A l'avenir le site sera ouvert, végétalisé, relié aux habitations et composé de plusieurs quartiers destinés à accueillir différentes activités, "plutôt tournés vers l'énergie et les nouvelles technologies", même si rien n'est encore fixé. Il est aussi prévu de créer un secteur de loisirs et de sport. Plutôt parc d'attractions ou centre de fitness? Tout est possible, répond Olivier Turin.

Tamoil Suisse SA ne vend pas ses parts du territoire, mais donnera un droit de superficie aux entreprises qui viendront s'implanter, "probablement aux alentours de 2025, même si le calendrier n'est pas fixé", précise son directeur. Une vingtaine d'entre elles, suisses et étrangères ont déjà exprimé leur intérêt, ajoute celui qui n'en dira pas davantage ni sur les firmes, ni sur le nombre qui pourraient s'y installer.

Potentiel de la zone

Le 13 janvier 2015, Tamoil Suisse SA, propriétaire des lieux depuis 1990, annonçait l'arrêt de ses activités de raffinerie. Les 238 salariés du site perdaient alors leur emploi. Comme elle s'y était engagée, la société, dont le siège social est à Vernier (GE), avait annoncé, en 2019, sa volonté de démanteler sa structure de Collombey-Muraz, faute de repreneur crédible.

Mardi, sur le site de l'ancienne raffinerie, on déambule entre les restes de charpentes en béton, alors que les unités de production ont été largement démantelées. Devant les médias réunis pour l'occasion, un travailleur s'applique au découpage de l'ultime morceau de la dernière des 54 citernes. Un des plus grands réservoirs, 14 mètres de haut pour 58 mètres de diamètre, git bientôt sur le sol en morceaux.

Lorsque le dernier pan s'effondre, on mesure le travail effectué. "Le démontage des citernes ouvre déjà l'horizon et révèle encore un peu davantage le potentiel de la zone entourée de montagnes et bordée par le Rhône", estime l'architecte qui souhaite "reconstruire à partir de ce qui reste afin de conserver la mémoire du site".

Au centre de la raffinerie s'élèvent encore quelques bâtiments et les grandes cheminées iconiques visibles loin à la ronde. Le démantèlement va se poursuivre mais le sort de ces dernières appelées aussi à disparaître, n'est pas encore scellé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon

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Pendant le Paléo Festival, les importants travaux d'assainissement sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse (en haut à gauche sur la photo) seront suspendus pour permettre un accès sans encombre à la manifestation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.

Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.

Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.

Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les exportations allemandes rebondissent en janvier

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Les frictions dans la chaîne d'approvisionnement et une économie mondiale plus fragmentée continuent de peser sur l'économie allemande. (Archives) (© KEYSTONE/dpa/Hendrik Schmidt)

Les exportations allemandes ont progressé de 2,1% sur un mois en janvier, après une mauvaise fin d'année pour la première économie européenne qui espère limiter le ralentissement de l'activité cet hiver, selon des chiffres officiels publiés vendredi.

Au total, l'Allemagne a exporté pour 130,6 milliards d'euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), a indiqué l'office allemand des statistiques Destatis.

Par rapport à janvier 2022, les exportations, pilier de la puissance économique allemande, ont progressé de 8,6%.

Cette hausse "n'est pas suffisante pour compenser la forte baisse de décembre", observent les analystes de ING, selon lesquels "les exportations ne sont toujours pas revenues aux niveaux observés en avril de l'année dernière".

"À très court terme, l'affaiblissement continu des carnets de commandes à l'exportation, le ralentissement attendu de l'économie américaine, l'inflation élevée et la forte incertitude laisseront une marque évidente sur les exportations allemandes", estiment-ils, même si la réouverture de la Chine est un bon signe.

Les ventes de biens ont progressé en janvier de 3,1% vers les Etats-Unis et de 1,4% vers la Chine, le premier partenaire économique du pays. Les exportations vers les pays de l'Union Européenne sont en hausse de 0,7%.

Les exportations vers la Russie, dont le commerce est visé par de nombreuses sanctions, font un bond de 12,3% en janvier sur un mois, même si leur valeur d'un montant d'un milliard d'euros les placent très loin des 12,7 milliards exportés vers les Etats-Unis.

Les importations en provenance de Russie reculent en revanche de 36,7%.

L'an dernier, l'Allemagne exportait principalement des médicaments vers la Russie, passée du rang de 15ème à 23ème client du pays.

Les importations de l'Allemagne au total ont baissé de 3,4%, à 113,9 milliards d'euros, avec un recul plus marqué, de 6%, pour la Chine.

Le solde commercial est largement excédentaire, à 16,7 milliards d'euros en données CVS.

La crise énergétique et l'inflation pèsent sur le dynamisme économique de l'Allemagne dont le PIB a reculé de 0,4% au quatrième trimestre 2022 et qui s'attend à une nouvelle contraction de l'activité au premier trimestre.

Le pays a vu fondre de plus de moitié en 2022 son excédent commercial plombé par les hausses de coûts.

Selon ING, "les frictions dans la chaîne d'approvisionnement et une économie mondiale plus fragmentée continuent de saper l'ancienne formule de réussite de l'Allemagne" dont le commerce extérieur est un des moteurs de la puissance économique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

17,6 millions pour le nouveau centre de maths et physiques

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Le Grand Conseil a adopté un crédit d'études de 17,6 millions de francs pour la construction du centre des sciences physiques et mathématiques de l’Université de Genève. L'alma mater compte deux médailles Fields, dont une a été reçue par le professeur Hugo Duminil-Copin en 2022 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil a adopté jeudi par 82 oui, contre 7 non et 2 abstentions, un crédit d'études de 17,6 millions de francs pour la construction du centre des sciences physiques et mathématiques de l’Université de Genève (UNIGE). Le bâtiment est prévu au bord de l'Arve.

"Le futur pôle Mathématiques-Physiques est une priorité pour l'UNIGE, qui compte deux Prix Nobel et deux Médailles Fields", a relevé la PLR Francine de Planta, rapporteuse de majorité. Le bâtiment de physique date de 1950 et ne permet plus aux chercheurs de remplir leur mission. A l'inventaire, il sera rénové.

Quant au nouveau centre, il sera construit à la place des bâtiments provisoires voisins qui ne répondent pas aux normes environnementales. Le planning prévoit de lancer le concours cette année et de débuter les travaux en 2027. L'enveloppe globale de l'opération est estimée à 280 millions, dont une partie sera cofinancée par une fondation genevoise et la Confédération.

"Recours probables"

Le problème, relevé par le rapporteur de minorité Rémy Pagani, d'Ensemble à Gauche, est que le futur bâtiment nécessitera une dérogation sur le gabarit de 24 mètres autorisé dans le secteur. De plus, la loi interdit de telles dérogations le long des rives de l'Arve. "On va construire une tour du côté de la rivière. Des recours des habitants sont très probables", a-t-il prévenu.

"Le projet n'est pas établi. Il faut faire appel à l'intelligence professionnelle et collective du futur mandataire", a plaidé le conseiller d'Etat Serge Dal Busco, en charge du Département des infrastructures, tout en invitant les députés à assurer la notoriété de l'alma mater genevoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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