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Élections cantonales vaudoises

Christelle Luisier élue de justesse, les autres en ballottage

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La PLR Christelle Luisier, dans les bras de son colistier UDC Michaël Buffat, a réalisé le meilleur score dimanche lors du 1er tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Christelle Luisier est la seule élue à l'issue du 1er tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois. La ministre sortante PLR emmène dans son sillage l'Alliance de droite, qui a davantage convaincu les électeurs que la liste de gauche.

L'ancienne syndique de Payerne a franchi de justesse la majorité absolue (50,08% des voix, 75'113 suffrages). Cela lui assure de rester au gouvernement vaudois, où elle est arrivée en cours de législature en 2020. Un beau résultat pour la PLR :

Christelle LuisierCandidate PLR élue au Conseil d'Etat - VD

La cheffe du Département des institutions et du territoire (DIT) devance ses colistiers libéraux-radicaux, les conseillers nationaux Isabelle Moret (47,25%) et Frédéric Borloz (47,07%).

Les deux autres membres de l'Alliance de droite, l'UDC Michaël Buffat et la Centriste Valérie Dittli, ont mieux tenu le choc que prévu. Ils arrivent respectivement 6e et 7e avec 39,80% et 39,79%% des voix. Pourquoi l’Alliance vaudoise a fait la différence pour ce premier tour ? Le candidat UDC Michaël Buffat a sa petite idée :

Michaël BuffatCandidat UDC au Conseil d'Etat - VD

Cesla Amarelle en retrait

A gauche en revanche, le résultat est mitigé. Les socialistes sortantes Nuria Gorrite (4e, 46,67%) et Rebecca Ruiz (5e, 45,88%) ont certes devancé le duo Buffat-Dittli, mais elles ne sont pas parvenues à assurer leur réélection dès le premier tour. La présidente actuelle du gouvernement, Nuria Gorrite, ne voit toutefois pas ça comme un revers pour la gauche.

Nuria GorriteCandidate PS au Conseil d'Etat - VD

La déception touche surtout Cesla Amarelle, décrochée par rapport à ses collègues sortantes. L'Yverdonnoise obtient 39,40% des voix. Un Département exposé, celui de la formation, pourrait constituer une explication à ce résultat en demi-teinte, selon les observateurs.

Quatrième nom sur la liste de gauche, le Vert Vassilis Venizelos ferme la marche des "favoris" avec 37,67% des voix et une 9e place.

Vassilis VenizelosCandidat Vert au Conseil d'Etat - VD

Suspense pour le 2e tour

Au vu de ces faibles écarts, tout reste ouvert pour le second tour, programmé le 10 avril. La bataille s'annonce rude entre les listes de droite et de gauche. Les partis définiront leur stratégie lundi soir.

Derrière, les autres partis ont peiné à se faire une place dimanche. Les Vert'libéraux arrivent en 10e et 11e positions avec Graziella Schaller et Jérôme de Benedictis, avec tous deux environ 9% des voix.

L'indépendant "Toto" Morand, pour sa quatrième tentative au Conseil d'Etat, s'en sort bien avec une 12e place (7,90%). Il devance de quelque voix la troisième Vert'libérale, Cloé Pointet. Suivent ensuite les candidats d'Ensemble à gauche, emmenés par Hadrien Buclin (6,91%).

Participation en nette baisse

Quant au taux de participation, il a connu une baisse marquée en s'affichant à un maigre 34,25%. Alors qu'il reculait d'environ un point lors des précédentes élections, il chute cette fois-ci de près de six points par rapport aux cantonales de 2017 (40,13%).

 Isabelle Bertolini et Robin Jaunin avec Keystone-ATS

Élections cantonales vaudoises

Au lendemain des élections vaudoises, l'avis d'un politologue

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Frédéric Borloz, droite, le nouveau Conseiller d'Etat vaudois pour le parti PLR, embrasse la nouvelle Conseillère d'Etat vaudoise Valérie Dittli, pour le parti Le Centre. L'élection de cette dernière a fait changer la majorité du gouvernement vaudois (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le Conseil d'Etat vaudois est passé à droite hier. Un changement de majorité, décidé par les électeurs suite à la nomination de Valérie Dittli en lieu et place de Cesla Amarelle. Retour sur ces résultats avec René Knüsel, politologue.

On connaît désormais le visage du Conseil d'Etat vaudois pour la législature 2022-2027: il sera composé de trois PLR, deux socialistes, un Vert et une centriste. Un verdict sorti des urnes ce dim anche, à l'issue du second tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois. Ce nouveau gouvernement entrera en fonction dès le mois de juillet.

Quatre nouvelles têtes, un basculement de majorité, un changement attendu de présidence, de nombreux changements sont suspectés au sein du Conseil d'Etat vaudois.

Retrouvez ici notre entretien avec le politologue René Knüsel, réalisé 24heures après les résultats du second tour des élections vaudoises :

René KnüselPolitologue

Le nouveau Gouvernement vaudois avec de gauche a droite, Vassilis Venizelos, Isabelle Moret, Rebecca Ruiz, Nuria Gorrite, Christelle Luisier, Frédéric Borloz et Valérie Dittli. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

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Élections cantonales vaudoises

"La terre politique a tremblé" dans le canton de Vaud

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Cesla Amarelle (au centre) est la grande battue des élections cantonales vaudoises. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre la sensation Valérie Dittli et la non-réélection de Cesla Amarelle, la presse revient lundi sur les élections vaudoises. Des élections qui ont abouti à un renversement de majorité au Conseil d'Etat, qui repasse à droite après 11 ans de domination de la gauche.

Pour Le Temps, la majorité rose-verte "ne s'est pas remise suffisamment en question" en se contentant, surtout en début de campagne, de simplement défendre son bilan. "Beaucoup d'observateurs lui reprochent un manque d'humilité, pour ne pas parler d'arrogance. Il faut aussi reconnaître qu'onze ans de pouvoir, cela use", écrit le journal.

Les journaux reviennent surtout sur l'éviction de Cesla Amarelle, qui a fait les frais d'un département très exposé, celui de la formation. "La droite, bien aidée par les syndicats, a fait de Cesla Amarelle la cible et le maillon faible de ces cantonales", remarque 24 heures. Le quotidien vaudois estime désormais "logique" que la droite s'essaie à ce dicastère, en main de la gauche depuis 1994.

Pour La Région, les 15'000 voix qui séparent Cesla Amarelle de ses colistières socialistes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz sont "un gouffre qui ressemble à une sanction." Le journal du Nord vaudois s'interroge sur l'avenir politique de l'Yverdonnoise, qui veut "se donner le temps de la réflexion."

La Liberté affirme que "la terre politique a tremblé" dans le canton de Vaud. Le journal fribourgeois rappelle que peu de monde aurait osé miser, il y a encore quelques semaines, sur cet "incroyable renversement de majorité" au Conseil d'Etat. Le canton "dit adieu à un compromis efficace gauche-droite qui lui a tant réussi et doit se préparer à une vie politique nettement plus rude", prévient La Liberté.

Défaite amère pour l'UDC

Pour 24 heures, l'UDC figure aussi parmi les perdants, même si elle a contribué à faire basculer la majorité du gouvernement à droite. Son candidat Michaël Buffat a terminé dernier dimanche. "Durant des années, les candidats UDC ont fait les porteurs d'eau pour les élus PLR. Cette fois, l'UDC fait encore mieux, elle permet l'accession au Conseil d'Etat d'une candidate (la centriste Valérie Dittli) qui n'a pas de socle électoral dans le canton de Vaud. La pilule est dure à avaler", remarque 24 heures.

La Côte s'interroge sur le futur positionnement de Valérie Dittli. "Sans groupe parlementaire, celle qui assure vouloir conserver ses valeurs risque de devoir néanmoins renvoyer l'ascenseur au camp bourgeois qui l'a propulsée au Conseil d’Etat", écrit le journal. Il ajoute que la jeune centriste devra "avoir les épaules solides" pour assumer ses nouvelles fonctions.

Conseil de campagne

La presse alémanique s'est aussi intéressée à l'élection vaudoise, du fait notamment de l'origine zougoise de Valérie Dittli. La NZZ donne la parole à sa soeur aînée, Laura, qui tentera elle aussi cet automne de devenir conseillère d'Etat à Zoug. Laura Dittli, qui était présente dimanche à Lausanne, dit avoir retenu qu'une campagne se gagne "dans la rue, en discutant avec la population."

De son côté, le Tages-Anzeiger revient également sur la "débâcle électorale" de la gauche. Selon le quotidien zurichois, le PS s'est contenté de "défendre ses acquis" sans apporter de nouveaux arguments aux électeurs. Il reproche aussi aux socialistes de ne pas avoir assez soutenu Cesla Amarelle dans sa gestion de l'école vaudoise, et d'avoir considéré les Verts comme un simple "partenaire junior."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Élections cantonales vaudoises

Election au Conseil d'Etat VD: la gauche perd la majorité

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Le nouveau gouvernement vaudois avec de gauche a droite, Vassilis Venizelos, Isabelle Moret, Rebecca Ruiz, Nuria Gorrite, Christelle Luisier, Frederic Borloz et Valerie Dittli. (©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

La gauche ne sera plus majoritaire au gouvernement vaudois pour la législature 2022-2027. La sortante socialiste Cesla Amarelle n'a pas été réélue, laissant sa place à la centriste Valérie Dittli.

On connaît désormais le visage du Conseil d'Etat vaudois pour la législature 2022-2027: il sera composé de trois PLR, deux socialistes, un Vert et une centriste. Un verdict sorti des urnes ce dimanche, à l'issue du second tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois.

Dans le détail, sont arrivées en tête de ce second tour de l'élection: les socialistes sortantes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz (55% des voix). Un résultat qui n'empêche pas la gauche de perdre la majorité au gouvernement, la sortante Cesla Amarelle n'ayant pas été réélue. La réaction de Nuria Gorrite.

Nuria GorriteCandidate socialiste élue au Conseil d'Etat

Le centre-droit en force

Les deux socialistes sont suivies des PLR Isabelle Moret et Frédéric Borloz (53% des suffrages). Une élection qui permet à l'ancien syndic d'Aigle, actuellement conseiller national de retrouver un exécutif.

Frédéric BorlozCandidat PLR élu au Conseil d'Etat

Le Vert Vassilis Venizelos est, lui, arrivé en cinquième position avec 49% des suffrages. Le parti écologiste n'est d'ailleurs pas passé loin de perdre sa place au gouvernement, à la suite du retrait de Béatrice Métraux.

Vassilis VenizelosCandidat vert élu au Conseil d'Etat

Valérie Dittli, la centriste, remporte le septième et dernier fauteuil avec un peu moins de 49% des voix. Valérie Dittli, candidate sur le ticket bourgeois, prône désormais une alliance forte au gouvernement :

Valérie DittliCandidate centriste élue au Conseil d'Etat

Echec pour l'UDC

L'UDC, de son côté, échoue à nouveau à reconquérir un siège au gouvernement. Michaël Buffat a fermé la marche pour ce second tour avec 44% des voix.

Michaël BuffatCandidat UDC non élu au Conseil d'Etat

Ce nouveau gouvernement, composé donc de trois PLR, deux socialistes, un Vert et une centriste, entrera en fonction début juillet.

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