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Vaud

Grand Conseil vaudois: la taxe automobile est une affaire de compromis

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Le Conseil d'Etat espère inciter les Vaudois à se tourner vers les véhicules électriques. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Grand Conseil vaudois s’est penché mardi sur la loi sur la taxe des automobiles et des bateaux. Il a entamé les débats autour d’une révision totale souhaitée par le gouvernement. L’idée, fruit d'un compromis à la vaudoise : augmenter la taxe pour espérer réduire les émissions de CO2.

Le Grand Conseil vaudois a empoigné la loi sur la taxe des automobiles et des bateaux. Il a entamé mardi les débats autour d’une révision totale portée par le Conseil d’Etat. L’idée de cette révision : augmenter la taxe automobile, via un système de bonus/malus, dans l’espoir de réduire les émissions de CO2. Une proposition majoritairement soutenue par les députés, bien que nombre d’entre eux aient regretté une révision peu ambitieuse car fruit d’un compromis. Seuls l’UDC et les Vert’libéraux s’y sont formellement opposés.

La réaction de Nuria Gorrite, conseillère d’Etat chargée des infrastructures, à l’issue du premier débat.

Nuria GorriteConseillère d'Etat chargée des infrastructures

Incitative et dissuasive

En résumé, la nouvelle loi se veut à la fois incitative et dissuasive. Concrètement, les véhicules les moins polluants permettront d’obtenir un rabais sur la taxe allant jusqu’à 90%. Les propriétaires des véhicules les moins écologiques seront touchés par un malus allant jusqu’à 50%. Insuffisant, selon certains députés qui auraient préféré que le gouvernement hausse davantage le ton. C’est le cas du popiste lausannois Marc Vuilleumier. Il a proposé, sans succès, que la pénalité atteigne jusqu’à 90%.

Marc VuilleumierDéputé popiste

Les débats devraient donc se poursuivre la semaine prochaine. Mais pour Nuria Gorrite, un malus de 50% est déjà un pas conséquent. On écoute la conseillère d’Etat chargée des infrastructures.

Nuria GorriteConseillère d'Etat chargée des infrastructures

Deux ans d'exonération pour l'électrique

Pour ce qui est de l’incitatif, notons une autre mesure prévue dans la révision : les nouveaux véhicules électriques seront exonérés durant deux ans. Une manière d’encourager les Vaudois à se tourner vers la mobilité électrique ou partagée. Une logique problématique, selon l’UDC, qui craint un problème d’approvisionnement énergétique. Yvan Pahud, chef du groupe UDC au Grand Conseil vaudois.

Yvan PahudDéputé UDC - Chef de groupe

Le gouvernement, de son côté, rappelle que le parc automobile vaudois compte 5'000 véhicules électriques et que la Confédération lui demande d’atteindre 50'000 véhicules de ce type d’ici 2031. Mais qu’a-t-il à répondre face aux craintes liées à l’approvisionnement ? On retrouve la ministre vaudoise Nuria Gorrite.

Nuria GorriteConseillère d'Etat chargée des infrastructures

L'UDC n'exclut pas de lancer un référendum si la loi est mise sous toit.

Une subvention pour l'achat d'un bateau

Autre disposition prévue pour augmenter la flotte électrique vaudoise : le déblocage de subventions pour l’achat d’un véhicule électrique léger. Et si le Conseil d’Etat ne prévoyait que de soutenir l’achat d’une voiture, le Grand Conseil s’est voulu plus généreux. Acceptant un amendement écologiste, les députés ont ajouté des subventions pour l’achat d'un motocycle électrique mais aussi d'un bateau électrique. La conseillère d’Etat ne cache pas sa surprise.

Nuria GorriteConseillère d'Etat chargée des infrastructures

Cet amendement risque donc de faire débat la semaine prochaine encore.

Économie

A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon

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Pendant le Paléo Festival, les importants travaux d'assainissement sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse (en haut à gauche sur la photo) seront suspendus pour permettre un accès sans encombre à la manifestation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.

Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.

Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.

Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

A Lausanne, les ambulanciers en formation se frottent à la réalité

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Simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud: les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne, arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Diagnostic: traumatisme crânien. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Capacité d'adaptation, bonne forme physique, patience et empathie: outre ces qualités, le métier d'ambulancier exige aussi une solide formation. En Suisse romande, elle est dispensée dans trois écoles, à Lausanne, Genève et Berne. Avec des stages d'immersion à la clé.

L'Ecole supérieure d'ambulancier et de soins d'urgence romande (ES ASUR) au Mont-sur-Lausanne accueille environ 25 étudiants par volée. Elle offre une formation professionnelle supérieure complète pour la filière ambulancier diplômé ES, modulaire et répartie sur trois ans à temps plein: cours théorique, stages pratiques en service d'ambulance, stages spécifiques en milieux de soins et en centrale 144.

L'ES ASUR vaudoise est la seule école à proposer un module de stage en entreprise simulée de soins préhospitaliers (ESSP). Il est constitué de trois semaines de pratique en simulation, très proche de la réalité, avec trois interventions simulées par jour, explique à Keystone-ATS Laure Curinga, enseignante à l'ES ASUR. Il est prévu dès la première année de formation.

"Oser se lancer"

"C'est une expérience géniale pour les étudiants et cela représente une plus-value. Ils sont laissés seuls à eux-mêmes pour apprendre à être autonomes, mais avec une situation et un patient simulés. On apprend beaucoup de cette manière-là. L'élève peut oser se lancer et bien s'exercer", ajoute la formatrice. "Ces ESSP demandent énormément de moyens et beaucoup de personnes", souligne-t-elle.

Keystone-ATS a pu suivre une simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud. Les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne. Arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Pour augmenter la pression et le stress, un figurant jouait le rôle du père de la victime, dans tous ses états, interférant dans le travail des ambulancières en herbe. Diagnostic: traumatisme crânien.

"La prise en charge s'est déroulée à 95% de la réalité, comme en vrai", confie après l'exercice de simulation Annabelle Donzé, étudiante. "Cela a demandé beaucoup de concentration mais aussi de réflexion. Il n'y a pas eu trop de temps pour les émotions", témoigne-t-elle. Elle apprécie aussi particulièrement ensuite les débriefings approfondis avec ses camarades et les formateurs.

Supervisés au SPSL

Ce module ESSP était organisé au Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL), encadré par des ambulanciers formateurs. "Nous essayons d'organiser des ateliers de simulation les plus réalistes possible et en totale autonomie pour les étudiants. Le but est aussi d'échanger pour améliorer les concepts appris à l'école, dans un rôle de supervision", relève Olivier Thierry, ambulancier au SPSL.

Lorsqu'il évoque son quotidien professionnel à lui sur Lausanne, il parle de quatre à six interventions en moyenne dans la journée et de trois à quatre durant la nuit.

Patients âgés majoritaires

L'ambulancier assure une prise en charge paramédicale des patients depuis leur milieu d'origine, en amont de la prise en charge hospitalière. Il est responsable de la conduite de l'intervention et des soins délivrés au patient. Il agit de manière autonome en appliquant des techniques de soins et de sauvetage, dans le cadre de délégations de compétences transmises par les médecins responsables qui constituent l'autorité de référence.

La typologie des situations de patients évolue régulièrement ces dernières années, selon l'ES ASUR. Les interventions relevant d'atteintes vitales chez les patients sont actuellement minoritaires (15% de l'activité). La majorité des interventions s'effectue auprès de patients âgés, relevant d’une combinaison de facteurs comprenant une ou des maladies chroniques, un vieillissement, des conditions sociales défavorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Parfums, flou et procédé de photo couleur au menu de Photo Elysée

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Photo Elysée propose trois nouvelles expositions. Une met en avant le travail d'étudiants de l'ECAL qui réinterprète visuellement des parfums de Jean-Paul Gaultier (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Musée de la photographie, situé à Plateforme 10, inaugure ce vendredi trois nouvelles expositions. Au menu, un cheminement du flou dans l'histoire de la photo, une réinterprétation de l'imagerie de Jean-Paul Gaultier par des étudiants, et un focus sur une méthode photo couleur.

Trois expositions s'ouvrent ce vendredi 3 mars à Photo Elysée à Plateforme 10. La première, la principale en terme de surface utilisée, rend hommage au flou photographique. Elle retrace l'évolution et la perspective du flou, un défaut devenu expression artistique.

A l'origine, la photographie reposait sur le fait que l'image devait représenter le monde, le plus précisément possible. Des images nettes, qui se devaient être un miroir, à l'inverse de la peinture qui passe par les mains de dessinateurs.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

La seconde s'intéresse à l'apport artistique d'un... Prix Nobel ! Gabriel Lippmann a été nommé Prix Nobel de Physique en 1908 pour son procédé permettant de créer des photos en couleurs. Photo Elysée détient d'ailleurs la plus grande collection mondiale de plaques réalisées par Lippmann lui-même. 137 plaques sont à Lausanne, sur les près de 300 à l'échelle mondiale. Ces plaques datent de la fin du 19e et début du 20e siècle, à l'époque où la photographie va prendre le tournant de la couleur.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Collaboration ECAL - Gaultier

Autre exposition proposée par le musée vaudois : une collaboration entre l'ECAL, l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne, et Jean-Paul Gaultier. Les étudiants et étudiantes en Bachelor Photographie de l'école ont ainsi pu proposer une interprétation visuelle de parfums de la célèbre marque de mode. Baptisée Under Your Smell, cette présentation se décline via des tirages de très grandes tailles sur du tissu. Milo Keller est co-commissaire de cette exposition. Il est également le responsable du Bachelor en Photographie de l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne :

Milo KellerResponsable du Bachelor Photographie à l'ECAL et co-commissaire de l'exposition

L’occasion aussi pour le musée vaudois de présenter les travaux des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne, de montrer l’envers du décor.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Une démarche de l'ECAL qui, selon la directrice du musée, suit la lignée de Jean-Paul Gaultier :

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Ces trois expositions sont à découvrir dès ce vendredi 3 mars 2023 et jusqu'au 21 mai prochain.

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