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Lausanne

Près de 1500 fonctionnaires dans la rue - Rencontre le 22 mars

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C'était le cinquième jour de grève et de manifestation depuis plus de deux mois. (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Près de 1500 personnes ont manifesté mercredi à Lausanne pour réclamer à nouveau une pleine indexation des salaires des employés de l'Etat vaudois. La mobilisation semble s'essouffler. Une nouvelle rencontre entre syndicats et gouvernement est prévue le 22 mars.

C'était le cinquième jour de grève et de manifestation depuis plus de deux mois. Les employés de l'Etat se sont réunis devant le Département des finances à la rue de la Paix en fin d'après-midi. Le défilé s'est ensuite mis en route vers 18h00 en direction de la place du Château à la Cité, sous les chants de "Conseil d'Etat, le compte n'y est pas" et de "On est là, on est là, on est là".

Selon un décompte de Keystone-ATS, et de la police, les manifestants étaient environ 1500, soit bien moins que le 9 février dernier (entre 3500 et 5000, selon les médias). Les syndicats avaient alors avancé le chiffre de 10'000 participants, la police celui de 7500. Le 31 janvier ils avaient été entre 5000 selon la police et 10'000 selon les syndicats et entre 4000 et 5000 personnes le 23 janvier.

Baisse aussi dans les écoles

Alors que la journée de grève de mercredi a une nouvelle fois surtout été suivie dans le secteur de l'éducation, la manifestation a, elle, rassemblé plusieurs autres secteurs, en particulier ceux du personnel soignant, notamment du CHUV, de la police et de la gendarmerie.

Selon les chiffres relevés à 12h00 par le Département vaudois de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF), près de 1000 enseignants ont participé à la grève mercredi, en nette baisse par rapport au 9 février (1500), au 31 janvier (2150) et au 23 janvier (1700). La mobilisation est plus marquée dans les gymnases que dans les écoles primaires et du secondaire 1.

Quinze établissements de l'école obligatoire ont été touchés (sur 93), contre respectivement 29, 43 et 30 les trois dernières fois. La mobilisation des enseignants se fait généralement de diverses manières: vote d'une résolution en faveur des revendications, quinze minutes de débrayage, grève partielle ou complète ou encore participation au cortège.

Dialogue amorcé, pas de percée

Cette cinquième journée de mobilisation a eu lieu une semaine après une amorce de dialogue entre le gouvernement et les Syndicat des services publics (SSP Vaud), la fédération syndicale SUD et la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud), tous les trois à l'origine du mouvement.

La rencontre s'est tenue dans le contexte des revendications de la fonction publique et du secteur parapublic, qui demandent depuis plusieurs mois une pleine indexation à leurs salaires au renchérissement du coût de la vie.

Les trois syndicats jugent que le taux d'indexation des salaires de 1,4% dès le 1er janvier 2023, annoncé le 8 décembre dernier par le Conseil d'Etat, est insuffisant. Une indexation correspondant au moins à la hausse de l'indice suisse des prix à la consommation entre octobre 2021 et octobre 2022 (+3%) est réclamée. La prime unique de 0,8% du salaire, octroyée par l'Etat de Vaud aux salariés de classes 1 à 10 en janvier 2023, ne satisfait pas non plus.

Aucun montant articulé

Après ce premier échange, le Conseil d'Etat a réaffirmé qu'il n'entendait pas revenir sur l'indexation 2023. Mais il s'est engagé à proposer une enveloppe financière destinée à l'amélioration des conditions de travail. Cette enveloppe financière pourrait également comprendre des mesures de compensations salariales, avait-il indiqué. Une prochaine réunion est prévue le 22 mars.

Quatre ministres avaient reçu les représentants des trois syndicats: Christelle Luisier, présidente du gouvernement, Nuria Gorrite (ressources humaines), Valérie Dittli (finances) et Frédéric Borloz (écoles). La séance avait duré près de 2h30.

Mesures pour 2024, trop floues, pas de montant articulé, bref, pas une réelle avancée, selon les syndicats. Dans une résolution, la base syndicale et le personnel de l'Etat exigent du gouvernement qu'il décide de mesures de compensation salariales "concrètes et chiffrées" permettant de maintenir le pouvoir d'achat du personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon

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Pendant le Paléo Festival, les importants travaux d'assainissement sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse (en haut à gauche sur la photo) seront suspendus pour permettre un accès sans encombre à la manifestation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.

Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.

Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.

Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

A Lausanne, les ambulanciers en formation se frottent à la réalité

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Simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud: les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne, arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Diagnostic: traumatisme crânien. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Capacité d'adaptation, bonne forme physique, patience et empathie: outre ces qualités, le métier d'ambulancier exige aussi une solide formation. En Suisse romande, elle est dispensée dans trois écoles, à Lausanne, Genève et Berne. Avec des stages d'immersion à la clé.

L'Ecole supérieure d'ambulancier et de soins d'urgence romande (ES ASUR) au Mont-sur-Lausanne accueille environ 25 étudiants par volée. Elle offre une formation professionnelle supérieure complète pour la filière ambulancier diplômé ES, modulaire et répartie sur trois ans à temps plein: cours théorique, stages pratiques en service d'ambulance, stages spécifiques en milieux de soins et en centrale 144.

L'ES ASUR vaudoise est la seule école à proposer un module de stage en entreprise simulée de soins préhospitaliers (ESSP). Il est constitué de trois semaines de pratique en simulation, très proche de la réalité, avec trois interventions simulées par jour, explique à Keystone-ATS Laure Curinga, enseignante à l'ES ASUR. Il est prévu dès la première année de formation.

"Oser se lancer"

"C'est une expérience géniale pour les étudiants et cela représente une plus-value. Ils sont laissés seuls à eux-mêmes pour apprendre à être autonomes, mais avec une situation et un patient simulés. On apprend beaucoup de cette manière-là. L'élève peut oser se lancer et bien s'exercer", ajoute la formatrice. "Ces ESSP demandent énormément de moyens et beaucoup de personnes", souligne-t-elle.

Keystone-ATS a pu suivre une simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud. Les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne. Arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Pour augmenter la pression et le stress, un figurant jouait le rôle du père de la victime, dans tous ses états, interférant dans le travail des ambulancières en herbe. Diagnostic: traumatisme crânien.

"La prise en charge s'est déroulée à 95% de la réalité, comme en vrai", confie après l'exercice de simulation Annabelle Donzé, étudiante. "Cela a demandé beaucoup de concentration mais aussi de réflexion. Il n'y a pas eu trop de temps pour les émotions", témoigne-t-elle. Elle apprécie aussi particulièrement ensuite les débriefings approfondis avec ses camarades et les formateurs.

Supervisés au SPSL

Ce module ESSP était organisé au Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL), encadré par des ambulanciers formateurs. "Nous essayons d'organiser des ateliers de simulation les plus réalistes possible et en totale autonomie pour les étudiants. Le but est aussi d'échanger pour améliorer les concepts appris à l'école, dans un rôle de supervision", relève Olivier Thierry, ambulancier au SPSL.

Lorsqu'il évoque son quotidien professionnel à lui sur Lausanne, il parle de quatre à six interventions en moyenne dans la journée et de trois à quatre durant la nuit.

Patients âgés majoritaires

L'ambulancier assure une prise en charge paramédicale des patients depuis leur milieu d'origine, en amont de la prise en charge hospitalière. Il est responsable de la conduite de l'intervention et des soins délivrés au patient. Il agit de manière autonome en appliquant des techniques de soins et de sauvetage, dans le cadre de délégations de compétences transmises par les médecins responsables qui constituent l'autorité de référence.

La typologie des situations de patients évolue régulièrement ces dernières années, selon l'ES ASUR. Les interventions relevant d'atteintes vitales chez les patients sont actuellement minoritaires (15% de l'activité). La majorité des interventions s'effectue auprès de patients âgés, relevant d’une combinaison de facteurs comprenant une ou des maladies chroniques, un vieillissement, des conditions sociales défavorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Léman: un timbre pour les 200 ans de la traversée du Guillaume Tell

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Le nouveau timbre a été présenté à Ouchy, en présence notamment de Maurice Decoppet, président de l'Association des amis des bateaux à vapeur du Léman, de Benoît Gaillard, président de la CGN, et Maria Rosa, représentante de La Poste. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Poste suisse commémore la traversée du Léman du premier bateau à vapeur du pays, le Guillaume Tell. Un timbre spécial a été conçu pour célébrer le bicentenaire de cette première historique, datée du 18 juin 1823.

Le timbre est émis dans un format rectangulaire spécial de 80 sur 30 millimètres, "donnant ainsi au bateau la taille qu'il mérite", indique jeudi la Poste. Elle ajoute qu'il n'existe aucune photo et très peu de dessins du Guillaume Tell.

A l'époque, le bateau à roues transportait en semaine principalement des marchandises. Les passagers pouvaient l'emprunter durant le week-end. Le Guillaume Tell fait partie des innovations "qui ont marqué le début de l'ère des machines au sein de la Confédération", poursuit le communiqué de presse.

Rivières à l'honneur

Un autre timbre spécial a été présenté par la Poste pour célébrer le 125e anniversaire du Musée national suisse de Zurich, et plus particulièrement l'histoire architecturale du bâtiment.

A l'occasion de cette première émission 2023, la Poste a aussi dévoilé de nouveaux timbres consacrés à différents paysages fluviaux. "Le photographe Andreas Gerth s'attache à y montrer la diversité des paysages fluviaux en Suisse", poursuit le communiqué, mentionnant l'Areuse, la Versoix, la Breggia, la Thur, l'Inn, la Reuss ou encore la Petite Emme

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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