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Lausanne

Grandir, rassembler, adapter : les piliers de la législature lausannoise

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La Municipalité de Lausanne, élue en mars dernier et entrée en fonction le 1er juillet, a dévoilé ce mardi son programme de législature 2021-2026. (Archives © KEYSTONE/Laurent Gillieron)

S'adapter, grandir, rassembler: telle est la politique que veut poursuivre la Municipalité de Lausanne ces cinq prochaines années. L'exécutif de la capitale vaudoise a dévoilé son programme de législature basé sur ces trois axes, avec, sans surprise, une part très importante laissée aux enjeux climatiques et sociaux.

C'est soudée et souriante que la Municipalité in corpore a présenté ce matin son programme de législature pour la période 2021-2026. Une Municipalité qui a gardé le ton de couleurs de la législature précédente, ouvrant ses portes à deux nouvelles têtes : celles d'Emilie Moeschler et de Xavier Company.

Principal défi pour ces prochaines années: s'adapter en permanence. Il s'agit à la fois gérer des dossiers à moyen et long terme, tels que la politique climatique et les grands enjeux de politique urbaine et en même temps, d'avoir une ville "agile" qui s'adapte extrêmement vite pour répondre aux besoins de la population, note le syndic. Et de citer en exemple le Covid-19 et son impact extrêmement fort sur toutes les politiques de la ville, ainsi que sur ce programme.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Des dossiers à moyen et long terme qui ont forcément teinté le programme de législature. On pense à la ville de demain, et on s’y prépare du côté lausannois. On retrouve Grégoire Junod, syndic de Lausanne :

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

En matière de lutte contre le réchauffement climatique, la Municipalité porte un programme "extrêmement ambitieux, pour que la ville soit vivable demain". Le syndic a notamment mentionné le défi de la décarbonisation des bâtiments et du chauffage à distance, une politique "lourde qui va générer quelques chantiers".

Ne pas grossir pour grossir

Deuxième grand axe: grandir. "Nous revendiquons une ville qui se développe", a souligné M. Junod. La ville est un lieu fortement impacté par les enjeux climatiques, la pollution, mais en même temps elle est la solution: les enjeux climatiques et du non-étalement urbain exigent de développer la ville en ville :

Natacha LitzistorfMunicipale lausannoise en charge de l'environnement

L'écoquartier des Plaines-du-Loup sera un vrai laboratoire de la ville de demain, a-t-il décrit. Et de rappeler que l'exécutif veut un urbanisme différencié sur des sites prioritaires, tels que les Boveresses, Beaulieu, Sébeillon ou la gare. Lausanne veut également des parts de logements abordables dans tous les projets urbains.

Nombreux chantiers

Une ville qui grandit passe également par le développement des activités économiques et des places de travail. Là aussi, des noyaux stratégiques sont prévus à Beaulieu, la Rasude et en lien avec les CHUV et les hautes écoles.

En ce qui concerne la mobilité, Lausanne sera affectée par de très nombreux chantiers: LEB, M3, gare de Lausanne. Une situation qui devrait permettre de repenser la mobilité lausannoise, comme le confirme Florence Germond :

Florence GermondMunicipale lausannoise en charge de la mobilité

Avec autant de travaux et de nuisance sur les routes, comment garantir une mobilité fluide au coeur de la commune ? On retrouve Florence Germond :



Florence GermondMunicipale lausannoise en charge de la mobilité

Sans oublier l'apaisement de la circulation avec en ligne de mire un 30 km/h de jour sur certains axes, les projets de mobilité douce et la tarification des transports publics.

Intégration et aide aux victimes

Enfin dernier point, la capitale vaudoise se veut rassembleuse. Près de 150’000 personnes y habitent, dont plus de 40% d’étrangers. La politique d'intégration est une "marque de fabrique de la Municipalité". Lausanne a su garder une mixité sociale, estime le syndic. La ville va d'ailleurs beaucoup investir pour l'accueil des enfants pendant cette législature.

L'accent sera également posé sur une thématique un peu nouvelle, la lutte contre les violences domestiques. La volonté de la ville est de développer une relation police citoyen axée sur l'aide aux victimes, avec une attention particulière pour les minorités sexuelles. Egalement au chapitre des nouveautés, la promotion de l'intégration et de l'égalité par le sport.

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

Économie

A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon

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Pendant le Paléo Festival, les importants travaux d'assainissement sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse (en haut à gauche sur la photo) seront suspendus pour permettre un accès sans encombre à la manifestation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.

Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.

Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.

Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

A Lausanne, les ambulanciers en formation se frottent à la réalité

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Simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud: les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne, arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Diagnostic: traumatisme crânien. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Capacité d'adaptation, bonne forme physique, patience et empathie: outre ces qualités, le métier d'ambulancier exige aussi une solide formation. En Suisse romande, elle est dispensée dans trois écoles, à Lausanne, Genève et Berne. Avec des stages d'immersion à la clé.

L'Ecole supérieure d'ambulancier et de soins d'urgence romande (ES ASUR) au Mont-sur-Lausanne accueille environ 25 étudiants par volée. Elle offre une formation professionnelle supérieure complète pour la filière ambulancier diplômé ES, modulaire et répartie sur trois ans à temps plein: cours théorique, stages pratiques en service d'ambulance, stages spécifiques en milieux de soins et en centrale 144.

L'ES ASUR vaudoise est la seule école à proposer un module de stage en entreprise simulée de soins préhospitaliers (ESSP). Il est constitué de trois semaines de pratique en simulation, très proche de la réalité, avec trois interventions simulées par jour, explique à Keystone-ATS Laure Curinga, enseignante à l'ES ASUR. Il est prévu dès la première année de formation.

"Oser se lancer"

"C'est une expérience géniale pour les étudiants et cela représente une plus-value. Ils sont laissés seuls à eux-mêmes pour apprendre à être autonomes, mais avec une situation et un patient simulés. On apprend beaucoup de cette manière-là. L'élève peut oser se lancer et bien s'exercer", ajoute la formatrice. "Ces ESSP demandent énormément de moyens et beaucoup de personnes", souligne-t-elle.

Keystone-ATS a pu suivre une simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud. Les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne. Arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Pour augmenter la pression et le stress, un figurant jouait le rôle du père de la victime, dans tous ses états, interférant dans le travail des ambulancières en herbe. Diagnostic: traumatisme crânien.

"La prise en charge s'est déroulée à 95% de la réalité, comme en vrai", confie après l'exercice de simulation Annabelle Donzé, étudiante. "Cela a demandé beaucoup de concentration mais aussi de réflexion. Il n'y a pas eu trop de temps pour les émotions", témoigne-t-elle. Elle apprécie aussi particulièrement ensuite les débriefings approfondis avec ses camarades et les formateurs.

Supervisés au SPSL

Ce module ESSP était organisé au Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL), encadré par des ambulanciers formateurs. "Nous essayons d'organiser des ateliers de simulation les plus réalistes possible et en totale autonomie pour les étudiants. Le but est aussi d'échanger pour améliorer les concepts appris à l'école, dans un rôle de supervision", relève Olivier Thierry, ambulancier au SPSL.

Lorsqu'il évoque son quotidien professionnel à lui sur Lausanne, il parle de quatre à six interventions en moyenne dans la journée et de trois à quatre durant la nuit.

Patients âgés majoritaires

L'ambulancier assure une prise en charge paramédicale des patients depuis leur milieu d'origine, en amont de la prise en charge hospitalière. Il est responsable de la conduite de l'intervention et des soins délivrés au patient. Il agit de manière autonome en appliquant des techniques de soins et de sauvetage, dans le cadre de délégations de compétences transmises par les médecins responsables qui constituent l'autorité de référence.

La typologie des situations de patients évolue régulièrement ces dernières années, selon l'ES ASUR. Les interventions relevant d'atteintes vitales chez les patients sont actuellement minoritaires (15% de l'activité). La majorité des interventions s'effectue auprès de patients âgés, relevant d’une combinaison de facteurs comprenant une ou des maladies chroniques, un vieillissement, des conditions sociales défavorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Léman: un timbre pour les 200 ans de la traversée du Guillaume Tell

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Le nouveau timbre a été présenté à Ouchy, en présence notamment de Maurice Decoppet, président de l'Association des amis des bateaux à vapeur du Léman, de Benoît Gaillard, président de la CGN, et Maria Rosa, représentante de La Poste. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Poste suisse commémore la traversée du Léman du premier bateau à vapeur du pays, le Guillaume Tell. Un timbre spécial a été conçu pour célébrer le bicentenaire de cette première historique, datée du 18 juin 1823.

Le timbre est émis dans un format rectangulaire spécial de 80 sur 30 millimètres, "donnant ainsi au bateau la taille qu'il mérite", indique jeudi la Poste. Elle ajoute qu'il n'existe aucune photo et très peu de dessins du Guillaume Tell.

A l'époque, le bateau à roues transportait en semaine principalement des marchandises. Les passagers pouvaient l'emprunter durant le week-end. Le Guillaume Tell fait partie des innovations "qui ont marqué le début de l'ère des machines au sein de la Confédération", poursuit le communiqué de presse.

Rivières à l'honneur

Un autre timbre spécial a été présenté par la Poste pour célébrer le 125e anniversaire du Musée national suisse de Zurich, et plus particulièrement l'histoire architecturale du bâtiment.

A l'occasion de cette première émission 2023, la Poste a aussi dévoilé de nouveaux timbres consacrés à différents paysages fluviaux. "Le photographe Andreas Gerth s'attache à y montrer la diversité des paysages fluviaux en Suisse", poursuit le communiqué, mentionnant l'Areuse, la Versoix, la Breggia, la Thur, l'Inn, la Reuss ou encore la Petite Emme

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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