Vaud
Le Canton a désigné son nouveau directeur de l'école obligatoire
Le Canton de Vaud a trouvé son nouveau chef de l'école obligatoire. Le gouvernement a désigné vendredi l'actuel directeur général de la Fondation de Verdeil, Cédric Blanc, en tant que nouveau directeur général de l'enseignement obligatoire (DGEO) au Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF). Il succède à Giancarlo Valceschini qui partira à la retraite au 31 mai prochain.
M. Blanc "a convaincu le comité de recrutement par ses compétences professionnelles, managériales et sa longue expérience dans l'enseignement ordinaire et spécialisé. Il aura pour mission de relever les nombreux défis de l'école vaudoise pour les années à venir", a indiqué vendredi l'Etat de Vaud dans un communiqué.
Cédric Blanc a été choisi parmi 47 candidatures, dont six internes, précise-t-on. Né en 1968, M. Blanc est titulaire notamment d'un master Sciences du sport et de l'éducation physique, d'un brevet vaudois pour l'enseignement, d'un diplôme fédéral de maître d'éducation physique et d'un CAS en entrepreneuriat social.
Il a été enseignant et médiateur à l'école obligatoire (allemand, géographie et éducation physique) puis au gymnase et dans plusieurs institutions de pédagogie spécialisée, détaille le Canton.
Longue expérience
Il a rejoint en 2006 le Service de l'enseignement spécialisé et de l'appui à la formation (aujourd'hui englobé dans la DGEO) en tant que coordinateur en éducation physique. En 2011, il devient directeur général de la Fondation de Verdeil, l’un des acteurs majeurs de la pédagogie spécialisée du Canton et partenaire de la DGEO.
En parallèle et parmi ses nombreux engagements, M. Blanc est aussi formateur d'adultes. Il a été chargé de cours à l'Institut des sciences du sport et de l'éducation physique de l'Université de Lausanne, à l'Unité d'enseignement et de recherche pédagogie spécialisée (HEP-Vaud), à l'Ecole d'études sociales et pédagogiques (aujourd'hui HETSL) et à l'Institut de pédagogie curative scolaire à l'Université de Fribourg.
Il a participé au laboratoire scientifique pour l'accrochage scolaire et les alliances éducatives de la Haute école pédagogique Vaud (HEP). Il a également été membre du Conseil de cette haute école de 2015 à 2018. Depuis 2020, il copréside l'Association professionnelle nationale Integras pour l'éducation sociale et la pédagogie spécialisée, note encore le Conseil d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon
D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.
Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.
Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.
Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
A Lausanne, les ambulanciers en formation se frottent à la réalité
Capacité d'adaptation, bonne forme physique, patience et empathie: outre ces qualités, le métier d'ambulancier exige aussi une solide formation. En Suisse romande, elle est dispensée dans trois écoles, à Lausanne, Genève et Berne. Avec des stages d'immersion à la clé.
L'Ecole supérieure d'ambulancier et de soins d'urgence romande (ES ASUR) au Mont-sur-Lausanne accueille environ 25 étudiants par volée. Elle offre une formation professionnelle supérieure complète pour la filière ambulancier diplômé ES, modulaire et répartie sur trois ans à temps plein: cours théorique, stages pratiques en service d'ambulance, stages spécifiques en milieux de soins et en centrale 144.
L'ES ASUR vaudoise est la seule école à proposer un module de stage en entreprise simulée de soins préhospitaliers (ESSP). Il est constitué de trois semaines de pratique en simulation, très proche de la réalité, avec trois interventions simulées par jour, explique à Keystone-ATS Laure Curinga, enseignante à l'ES ASUR. Il est prévu dès la première année de formation.
"Oser se lancer"
"C'est une expérience géniale pour les étudiants et cela représente une plus-value. Ils sont laissés seuls à eux-mêmes pour apprendre à être autonomes, mais avec une situation et un patient simulés. On apprend beaucoup de cette manière-là. L'élève peut oser se lancer et bien s'exercer", ajoute la formatrice. "Ces ESSP demandent énormément de moyens et beaucoup de personnes", souligne-t-elle.
Keystone-ATS a pu suivre une simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud. Les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne. Arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Pour augmenter la pression et le stress, un figurant jouait le rôle du père de la victime, dans tous ses états, interférant dans le travail des ambulancières en herbe. Diagnostic: traumatisme crânien.
"La prise en charge s'est déroulée à 95% de la réalité, comme en vrai", confie après l'exercice de simulation Annabelle Donzé, étudiante. "Cela a demandé beaucoup de concentration mais aussi de réflexion. Il n'y a pas eu trop de temps pour les émotions", témoigne-t-elle. Elle apprécie aussi particulièrement ensuite les débriefings approfondis avec ses camarades et les formateurs.
Supervisés au SPSL
Ce module ESSP était organisé au Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL), encadré par des ambulanciers formateurs. "Nous essayons d'organiser des ateliers de simulation les plus réalistes possible et en totale autonomie pour les étudiants. Le but est aussi d'échanger pour améliorer les concepts appris à l'école, dans un rôle de supervision", relève Olivier Thierry, ambulancier au SPSL.
Lorsqu'il évoque son quotidien professionnel à lui sur Lausanne, il parle de quatre à six interventions en moyenne dans la journée et de trois à quatre durant la nuit.
Patients âgés majoritaires
L'ambulancier assure une prise en charge paramédicale des patients depuis leur milieu d'origine, en amont de la prise en charge hospitalière. Il est responsable de la conduite de l'intervention et des soins délivrés au patient. Il agit de manière autonome en appliquant des techniques de soins et de sauvetage, dans le cadre de délégations de compétences transmises par les médecins responsables qui constituent l'autorité de référence.
La typologie des situations de patients évolue régulièrement ces dernières années, selon l'ES ASUR. Les interventions relevant d'atteintes vitales chez les patients sont actuellement minoritaires (15% de l'activité). La majorité des interventions s'effectue auprès de patients âgés, relevant d’une combinaison de facteurs comprenant une ou des maladies chroniques, un vieillissement, des conditions sociales défavorables.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Parfums, flou et procédé de photo couleur au menu de Photo Elysée
Le Musée de la photographie, situé à Plateforme 10, inaugure ce vendredi trois nouvelles expositions. Au menu, un cheminement du flou dans l'histoire de la photo, une réinterprétation de l'imagerie de Jean-Paul Gaultier par des étudiants, et un focus sur une méthode photo couleur.
Trois expositions s'ouvrent ce vendredi 3 mars à Photo Elysée à Plateforme 10. La première, la principale en terme de surface utilisée, rend hommage au flou photographique. Elle retrace l'évolution et la perspective du flou, un défaut devenu expression artistique.
A l'origine, la photographie reposait sur le fait que l'image devait représenter le monde, le plus précisément possible. Des images nettes, qui se devaient être un miroir, à l'inverse de la peinture qui passe par les mains de dessinateurs.
La seconde s'intéresse à l'apport artistique d'un... Prix Nobel ! Gabriel Lippmann a été nommé Prix Nobel de Physique en 1908 pour son procédé permettant de créer des photos en couleurs. Photo Elysée détient d'ailleurs la plus grande collection mondiale de plaques réalisées par Lippmann lui-même. 137 plaques sont à Lausanne, sur les près de 300 à l'échelle mondiale. Ces plaques datent de la fin du 19e et début du 20e siècle, à l'époque où la photographie va prendre le tournant de la couleur.
Collaboration ECAL - Gaultier
Autre exposition proposée par le musée vaudois : une collaboration entre l'ECAL, l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne, et Jean-Paul Gaultier. Les étudiants et étudiantes en Bachelor Photographie de l'école ont ainsi pu proposer une interprétation visuelle de parfums de la célèbre marque de mode. Baptisée Under Your Smell, cette présentation se décline via des tirages de très grandes tailles sur du tissu. Milo Keller est co-commissaire de cette exposition. Il est également le responsable du Bachelor en Photographie de l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne :
L’occasion aussi pour le musée vaudois de présenter les travaux des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne, de montrer l’envers du décor.
Une démarche de l'ECAL qui, selon la directrice du musée, suit la lignée de Jean-Paul Gaultier :
Ces trois expositions sont à découvrir dès ce vendredi 3 mars 2023 et jusqu'au 21 mai prochain.