Connect with us

Vaud

Le CHUV est un centre de référence pour les nouveau-nés malades

Published

on

Le service de néonatologie du CHUV est le centre de référence pour tous les nouveau-nés nécessitant des soins intensifs et continus en Romandie. (Photo: DR)

Plongée cette semaine au cœur la maternité du CHUV aux côtés du personnel soignant qui s’occupe des nouveau-nés qui rencontrent des difficultés. Chaque année, près de 800 bébés font leur entrée dans le service de néonatologie, à peine sortis du ventre de leur mère. Parmi ces jeunes patients, 45% sont prématurés et 55% sont à terme, mais souffrent d’une pathologie plus ou moins grave. Certains y passeront quelques heures tandis que d’autres peuvent y séjourner plusieurs mois. La moyenne se situe à 16 jours. Carole Richard, infirmière en chef du service de néonatologie, fait partie du personnel qui s’occupe de ces nouveau-nés :

Carole RichardInfirmière en chef du service de néonatologie

Au total, quarante lits composent le service de néonatologie. Douze sont destinés aux soins intensifs, seize aux soins dits intermédiaires et les douze autres sont réservés autres aux soins spécialisés, soit pour des bébés déjà relativement stables. Ces lits accueillent des nouveau-nés du CHUV, du canton, mais également venus de Neuchâtel, de Fribourg ou encore du Valais. Le service est, en effet, le centre de référence pour tous les nouveau-nés nécessitant des soins intensifs et continus en Romandie. Or, si le premier rôle des soignants concerne la santé physique des bébés, il y a aussi un accompagnement très important de la famille. Carole Richard :

Carole RichardInfirmière en chef du service de néonatologie

Les petits patients du service de néonatologie sont, de fait, particulièrement fragiles, raison pour laquelle les infirmières – ou infirmiers – ne s’occupent parfois que d’un, voire deux bébés maximum. Car le nouveau-né, surtout lorsqu’il souffre d’une pathologie, n’est pas un patient comme les autres. Carole Richard, infirmière en chef du service de néonatologie :

Carole RichardInfirmière en chef du service de néonatologie

Généralement, les soins assurés par le personnel soignant sur le nouveau-né sont réalisés en partenariat avec le parent ou avec l'aide d'un(e) collègue, afin de l’envelopper et de reproduire le cocon du ventre de la mère. Il s’agit aussi de compenser la douleur d’un soin par des gestes affectueux et des paroles rassurantes. Tout un travail de développement progressif des sens est aussi mis en place par les soignants. Chloé Tenthorey, infirmière clinicienne spécialisée :

Chloé TenthoreyInfirmière clinicienne spécialisée

Entrer dans un sas. Déposer ses affaires et ses bijoux dans un casier. Se laver précautionneusement les mains. Mettre un masque en cas de symptômes de maladie. Ce rituel, tout parent qui rend visite à son nouveau-né dans la section la plus sensible du service de néonatologie le connaît. Même s’ils peuvent être 24 heures sur 24 avec leur enfant, il y a les angoisses à gérer et les obstacles physiques que sont les dispositifs de soins parfois imposants. Le personnel soignant joue donc un rôle très important de soutien auprès des familles. Dans un contexte hospitalier, si particulier et omniprésent, il aide aussi les parents à prendre leur place de parents. Chloé Tenthorey, infirmière clinicienne spécialisée :

Chloé TenthoreyInfirmière clinicienne spécialisée

Les parents partenaires de soins peuvent aussi beaucoup amener à leur enfant grâce au peau à peau. On retrouve Chloé Tenthorey :

Chloé TenthoreyInfirmière clinicienne spécialisée

Des opérations in utero

Une maternité, c’est aussi des spécialistes qui interviennent parfois avant même la naissance. Parmi eux, le professeur David Baud, chef du service d'obstétrique du CHUV et un des deux seuls chirurgiens en Suisse à opérer in utero. Une technique utilisée depuis la fin des années 90. Spina bifida, sténoses urinaires, cardiaques ou encore tumeurs, les pathologies nécessitant une intervention avant l'accouchement sont diverses. Mais ce sont les jumeaux qui mobilisent le plus cette spécialité :

David BaudChef du service d'obstétrique du CHUV

En matière de traitement de certaines tumeurs, David Baud fait partie des précurseurs. Les spécialistes dans le domaine sont d'ailleurs très rares, il n’y en a que deux en Suisse et ils ne sont qu’une trentaine dans le monde. David Baud s’est formé à Paris, Londres et Toronto et il souligne l’importance de la coopération internationale. David Baud :

David BaudChef du service d'obstétrique du CHUV

Le Professeur Baud travaille en étroite collaboration – en particulier sur les cas les plus délicat – avec le seul autre médecin suisse à opérer in utero, il s’agit du Docteur Luigi Raio de l’Inspital à Berne. Une trentaine d’opérations de ce genre sont effectuées chaque année. Leur spécialité a fait d’importants progrès ces dernières années et a permis de sauver de nombreux enfants. Pour autant, la recherche essaie d’aller toujours plus loin. David Baud :

David BaudChef du service d'obstétrique du CHUV

Le professeur Baud et l’équipe de son laboratoire du CHUV travaillent également sur les infections émergeant durant la grossesse. David Baud :

David BaudChef du service d'obstétrique du CHUV

Infatigable malgré ses quelque 80 heures de travail par semaine, le Professeur Baud fait également des recherches sur le vécu des parents dans les cas d’accouchements traumatiques. Il s’intéresse plus particulièrement au vécu des pères.

Économie

A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon

Published

on

Pendant le Paléo Festival, les importants travaux d'assainissement sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse (en haut à gauche sur la photo) seront suspendus pour permettre un accès sans encombre à la manifestation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.

Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.

Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.

Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continue Reading

Lausanne

A Lausanne, les ambulanciers en formation se frottent à la réalité

Published

on

Simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud: les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne, arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Diagnostic: traumatisme crânien. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Capacité d'adaptation, bonne forme physique, patience et empathie: outre ces qualités, le métier d'ambulancier exige aussi une solide formation. En Suisse romande, elle est dispensée dans trois écoles, à Lausanne, Genève et Berne. Avec des stages d'immersion à la clé.

L'Ecole supérieure d'ambulancier et de soins d'urgence romande (ES ASUR) au Mont-sur-Lausanne accueille environ 25 étudiants par volée. Elle offre une formation professionnelle supérieure complète pour la filière ambulancier diplômé ES, modulaire et répartie sur trois ans à temps plein: cours théorique, stages pratiques en service d'ambulance, stages spécifiques en milieux de soins et en centrale 144.

L'ES ASUR vaudoise est la seule école à proposer un module de stage en entreprise simulée de soins préhospitaliers (ESSP). Il est constitué de trois semaines de pratique en simulation, très proche de la réalité, avec trois interventions simulées par jour, explique à Keystone-ATS Laure Curinga, enseignante à l'ES ASUR. Il est prévu dès la première année de formation.

"Oser se lancer"

"C'est une expérience géniale pour les étudiants et cela représente une plus-value. Ils sont laissés seuls à eux-mêmes pour apprendre à être autonomes, mais avec une situation et un patient simulés. On apprend beaucoup de cette manière-là. L'élève peut oser se lancer et bien s'exercer", ajoute la formatrice. "Ces ESSP demandent énormément de moyens et beaucoup de personnes", souligne-t-elle.

Keystone-ATS a pu suivre une simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud. Les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne. Arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Pour augmenter la pression et le stress, un figurant jouait le rôle du père de la victime, dans tous ses états, interférant dans le travail des ambulancières en herbe. Diagnostic: traumatisme crânien.

"La prise en charge s'est déroulée à 95% de la réalité, comme en vrai", confie après l'exercice de simulation Annabelle Donzé, étudiante. "Cela a demandé beaucoup de concentration mais aussi de réflexion. Il n'y a pas eu trop de temps pour les émotions", témoigne-t-elle. Elle apprécie aussi particulièrement ensuite les débriefings approfondis avec ses camarades et les formateurs.

Supervisés au SPSL

Ce module ESSP était organisé au Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL), encadré par des ambulanciers formateurs. "Nous essayons d'organiser des ateliers de simulation les plus réalistes possible et en totale autonomie pour les étudiants. Le but est aussi d'échanger pour améliorer les concepts appris à l'école, dans un rôle de supervision", relève Olivier Thierry, ambulancier au SPSL.

Lorsqu'il évoque son quotidien professionnel à lui sur Lausanne, il parle de quatre à six interventions en moyenne dans la journée et de trois à quatre durant la nuit.

Patients âgés majoritaires

L'ambulancier assure une prise en charge paramédicale des patients depuis leur milieu d'origine, en amont de la prise en charge hospitalière. Il est responsable de la conduite de l'intervention et des soins délivrés au patient. Il agit de manière autonome en appliquant des techniques de soins et de sauvetage, dans le cadre de délégations de compétences transmises par les médecins responsables qui constituent l'autorité de référence.

La typologie des situations de patients évolue régulièrement ces dernières années, selon l'ES ASUR. Les interventions relevant d'atteintes vitales chez les patients sont actuellement minoritaires (15% de l'activité). La majorité des interventions s'effectue auprès de patients âgés, relevant d’une combinaison de facteurs comprenant une ou des maladies chroniques, un vieillissement, des conditions sociales défavorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continue Reading

Culture

Parfums, flou et procédé de photo couleur au menu de Photo Elysée

Published

on

Photo Elysée propose trois nouvelles expositions. Une met en avant le travail d'étudiants de l'ECAL qui réinterprète visuellement des parfums de Jean-Paul Gaultier (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Musée de la photographie, situé à Plateforme 10, inaugure ce vendredi trois nouvelles expositions. Au menu, un cheminement du flou dans l'histoire de la photo, une réinterprétation de l'imagerie de Jean-Paul Gaultier par des étudiants, et un focus sur une méthode photo couleur.

Trois expositions s'ouvrent ce vendredi 3 mars à Photo Elysée à Plateforme 10. La première, la principale en terme de surface utilisée, rend hommage au flou photographique. Elle retrace l'évolution et la perspective du flou, un défaut devenu expression artistique.

A l'origine, la photographie reposait sur le fait que l'image devait représenter le monde, le plus précisément possible. Des images nettes, qui se devaient être un miroir, à l'inverse de la peinture qui passe par les mains de dessinateurs.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

La seconde s'intéresse à l'apport artistique d'un... Prix Nobel ! Gabriel Lippmann a été nommé Prix Nobel de Physique en 1908 pour son procédé permettant de créer des photos en couleurs. Photo Elysée détient d'ailleurs la plus grande collection mondiale de plaques réalisées par Lippmann lui-même. 137 plaques sont à Lausanne, sur les près de 300 à l'échelle mondiale. Ces plaques datent de la fin du 19e et début du 20e siècle, à l'époque où la photographie va prendre le tournant de la couleur.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Collaboration ECAL - Gaultier

Autre exposition proposée par le musée vaudois : une collaboration entre l'ECAL, l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne, et Jean-Paul Gaultier. Les étudiants et étudiantes en Bachelor Photographie de l'école ont ainsi pu proposer une interprétation visuelle de parfums de la célèbre marque de mode. Baptisée Under Your Smell, cette présentation se décline via des tirages de très grandes tailles sur du tissu. Milo Keller est co-commissaire de cette exposition. Il est également le responsable du Bachelor en Photographie de l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne :

Milo KellerResponsable du Bachelor Photographie à l'ECAL et co-commissaire de l'exposition

L’occasion aussi pour le musée vaudois de présenter les travaux des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne, de montrer l’envers du décor.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Une démarche de l'ECAL qui, selon la directrice du musée, suit la lignée de Jean-Paul Gaultier :

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Ces trois expositions sont à découvrir dès ce vendredi 3 mars 2023 et jusqu'au 21 mai prochain.

Continue Reading
Advertisement

Les Sujets à la Une

X