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Vaud

Les entreprises vaudoises refont surface en 2021

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Après une année difficile en 2020, l'économie vaudoise a une nouvelle fois montré sa résistance (Photo prétexte © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A l’heure de tirer le bilan de l’année 2021, les entreprises vaudoises démontrent à nouveau leur capacité de résistance, selon la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) . La marche des affaires s'avère "bonne à excellente" pour 38% de ses membres sondés, contre "mauvaise à médiocre" pour 19% d'entre eux.

Même si elle est à relativiser après une année 2020 catastrophique, cette forte embellie se constate dans l’industrie comme dans les services, écrit la CVCI mercredi dans un communiqué. Son enquête conjoncturelle publiée mercredi note une amélioration aussi bien dans le secteur secondaire que tertiaire. Les investissements devraient repartir à la hausse ces douze prochains mois et mettre fin à l’érosion observée depuis 2018. Après une année 2020 très difficile, 2021 fut une meilleure année comme le confirme Patrick Zurn, responsable des études conjoncturelles à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie.

Patrick ZurnResponsable des études conjoncturelles à la Chambre vaudoise de commerce et de l’industrie

Evolution salariale

Après la faible augmentation du début d’année (0,8% en moyenne), la progression salariale devrait à nouveau dépasser la barre des 1% en 2022 (1,1% dans l’industrie et 1% dans le secteur des services). Après de nombreuses suppressions d’emplois en 2020, cela malgré la mise en place du chômage partiel, la situation s’est améliorée. Le taux de chômage vaudois a retrouvé son niveau d’avant la crise.

Patrick ZurnResponsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie

Si une entreprise industrielle sur cinq a dû réduire la voilure cette année, près de 30% ont en revanche augmenté leurs effectifs. La situation est également favorable dans le secteur tertiaire où près d’un quart des répondants prévoient d’embaucher l’an prochain.

Pénurie de main-d'oeuvre

Cette évolution positive sur le front de l’emploi met en lumière une pénurie de main-d’œuvre appelée à s’aggraver. En effet, plus d’un quart des répondants rencontrent déjà des difficultés de recrutement; une proportion qui s’élève à 40% dans l’industrie.

Après une accalmie en raison de la crise du Covid-19, ces difficultés sont en recrudescence et atteignent un niveau identique à celui de 2018. Les types de profils principalement concernés sont la main-d’œuvre qualifiée (77%), les cadres intermédiaires (36%) et les cadres supérieurs (20%).

Si les difficultés touchant la main-d’œuvre non-qualifiée (11% des cas) et les apprentis (7%) sont moins importantes, elles sont toutefois en augmentation par rapport à 2018. Les entreprises sondées préconisent sont une amélioration de l’orientation professionnelle et la revalorisation de certaines filières de formation.

Et de matériel

Actuellement, de nombreux acteurs sont par ailleurs confrontés à des pénuries de matériel. Deux tiers des sociétés industrielles, respectivement un quart des sociétés de services, font état de difficultés d’approvisionnement: retards de livraison et hausses des prix d’achat sont mentionnés par plus de 70% des structures sondées.

Patrick ZurnResponsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie

S'y ajoute la hausse des coûts de transport: 40% des entreprises voient ainsi leurs marges diminuer. Les causes de ces pénuries s’avèrent multiples aux yeux des entreprises vaudoises (arrêt d’usines de production, forte demande, capacités amoindries du fret maritime et aérien...).

Si certaines sociétés ont réussi à renégocier des contrats, une majorité n’a eu d’autre choix que de répercuter la hausse des coûts sur les prix de vente. Signe de l’incertitude et du manque de visibilité ambiants, près de 40% des entreprises n’arrivent tout simplement pas à prévoir quand cette situation s’apaisera. Une minorité (12%) pense même qu’il s’agit d’une nouvelle normalité.

Enquête représentative

L'enquête a été menée par la CVCI du 23 août au 8 octobre 2021. Plus de 20% de ses membres y ont répondu ce qui correspond à 665 réponses (174 entreprises industrielles et 491 sociétés de services) et 52'000 collaborateurs (un emploi privé sur sept).

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

Économie

A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon

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Pendant le Paléo Festival, les importants travaux d'assainissement sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse (en haut à gauche sur la photo) seront suspendus pour permettre un accès sans encombre à la manifestation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.

Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.

Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.

Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

A Lausanne, les ambulanciers en formation se frottent à la réalité

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Simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud: les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne, arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Diagnostic: traumatisme crânien. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Capacité d'adaptation, bonne forme physique, patience et empathie: outre ces qualités, le métier d'ambulancier exige aussi une solide formation. En Suisse romande, elle est dispensée dans trois écoles, à Lausanne, Genève et Berne. Avec des stages d'immersion à la clé.

L'Ecole supérieure d'ambulancier et de soins d'urgence romande (ES ASUR) au Mont-sur-Lausanne accueille environ 25 étudiants par volée. Elle offre une formation professionnelle supérieure complète pour la filière ambulancier diplômé ES, modulaire et répartie sur trois ans à temps plein: cours théorique, stages pratiques en service d'ambulance, stages spécifiques en milieux de soins et en centrale 144.

L'ES ASUR vaudoise est la seule école à proposer un module de stage en entreprise simulée de soins préhospitaliers (ESSP). Il est constitué de trois semaines de pratique en simulation, très proche de la réalité, avec trois interventions simulées par jour, explique à Keystone-ATS Laure Curinga, enseignante à l'ES ASUR. Il est prévu dès la première année de formation.

"Oser se lancer"

"C'est une expérience géniale pour les étudiants et cela représente une plus-value. Ils sont laissés seuls à eux-mêmes pour apprendre à être autonomes, mais avec une situation et un patient simulés. On apprend beaucoup de cette manière-là. L'élève peut oser se lancer et bien s'exercer", ajoute la formatrice. "Ces ESSP demandent énormément de moyens et beaucoup de personnes", souligne-t-elle.

Keystone-ATS a pu suivre une simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud. Les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne. Arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Pour augmenter la pression et le stress, un figurant jouait le rôle du père de la victime, dans tous ses états, interférant dans le travail des ambulancières en herbe. Diagnostic: traumatisme crânien.

"La prise en charge s'est déroulée à 95% de la réalité, comme en vrai", confie après l'exercice de simulation Annabelle Donzé, étudiante. "Cela a demandé beaucoup de concentration mais aussi de réflexion. Il n'y a pas eu trop de temps pour les émotions", témoigne-t-elle. Elle apprécie aussi particulièrement ensuite les débriefings approfondis avec ses camarades et les formateurs.

Supervisés au SPSL

Ce module ESSP était organisé au Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL), encadré par des ambulanciers formateurs. "Nous essayons d'organiser des ateliers de simulation les plus réalistes possible et en totale autonomie pour les étudiants. Le but est aussi d'échanger pour améliorer les concepts appris à l'école, dans un rôle de supervision", relève Olivier Thierry, ambulancier au SPSL.

Lorsqu'il évoque son quotidien professionnel à lui sur Lausanne, il parle de quatre à six interventions en moyenne dans la journée et de trois à quatre durant la nuit.

Patients âgés majoritaires

L'ambulancier assure une prise en charge paramédicale des patients depuis leur milieu d'origine, en amont de la prise en charge hospitalière. Il est responsable de la conduite de l'intervention et des soins délivrés au patient. Il agit de manière autonome en appliquant des techniques de soins et de sauvetage, dans le cadre de délégations de compétences transmises par les médecins responsables qui constituent l'autorité de référence.

La typologie des situations de patients évolue régulièrement ces dernières années, selon l'ES ASUR. Les interventions relevant d'atteintes vitales chez les patients sont actuellement minoritaires (15% de l'activité). La majorité des interventions s'effectue auprès de patients âgés, relevant d’une combinaison de facteurs comprenant une ou des maladies chroniques, un vieillissement, des conditions sociales défavorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Parfums, flou et procédé de photo couleur au menu de Photo Elysée

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Photo Elysée propose trois nouvelles expositions. Une met en avant le travail d'étudiants de l'ECAL qui réinterprète visuellement des parfums de Jean-Paul Gaultier (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Musée de la photographie, situé à Plateforme 10, inaugure ce vendredi trois nouvelles expositions. Au menu, un cheminement du flou dans l'histoire de la photo, une réinterprétation de l'imagerie de Jean-Paul Gaultier par des étudiants, et un focus sur une méthode photo couleur.

Trois expositions s'ouvrent ce vendredi 3 mars à Photo Elysée à Plateforme 10. La première, la principale en terme de surface utilisée, rend hommage au flou photographique. Elle retrace l'évolution et la perspective du flou, un défaut devenu expression artistique.

A l'origine, la photographie reposait sur le fait que l'image devait représenter le monde, le plus précisément possible. Des images nettes, qui se devaient être un miroir, à l'inverse de la peinture qui passe par les mains de dessinateurs.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

La seconde s'intéresse à l'apport artistique d'un... Prix Nobel ! Gabriel Lippmann a été nommé Prix Nobel de Physique en 1908 pour son procédé permettant de créer des photos en couleurs. Photo Elysée détient d'ailleurs la plus grande collection mondiale de plaques réalisées par Lippmann lui-même. 137 plaques sont à Lausanne, sur les près de 300 à l'échelle mondiale. Ces plaques datent de la fin du 19e et début du 20e siècle, à l'époque où la photographie va prendre le tournant de la couleur.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Collaboration ECAL - Gaultier

Autre exposition proposée par le musée vaudois : une collaboration entre l'ECAL, l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne, et Jean-Paul Gaultier. Les étudiants et étudiantes en Bachelor Photographie de l'école ont ainsi pu proposer une interprétation visuelle de parfums de la célèbre marque de mode. Baptisée Under Your Smell, cette présentation se décline via des tirages de très grandes tailles sur du tissu. Milo Keller est co-commissaire de cette exposition. Il est également le responsable du Bachelor en Photographie de l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne :

Milo KellerResponsable du Bachelor Photographie à l'ECAL et co-commissaire de l'exposition

L’occasion aussi pour le musée vaudois de présenter les travaux des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne, de montrer l’envers du décor.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Une démarche de l'ECAL qui, selon la directrice du musée, suit la lignée de Jean-Paul Gaultier :

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Ces trois expositions sont à découvrir dès ce vendredi 3 mars 2023 et jusqu'au 21 mai prochain.

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