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Vaud

Nombreux efforts à faire selon Berset pour la sécurité des patients

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"La sécurité des patients est un immense défi", a admis le président de la Confédération Alain Berset. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

"Il reste beaucoup à faire, chez nous aussi". Au début d'une réunion ministérielle à Montreux, le président de la Confédération Alain Berset a admis vendredi la nécessité de trouver des solutions rapides pour améliorer la sécurité des patients.

Celles-ci demandent "le soutien et la participation de nous tous", a-t-il affirmé lors du 5e sommet ministériel mondial sur cette question. Du personnel de santé aux ministres de la santé, en passant par les directeurs d'hôpitaux.

Au total, selon les estimations, les préjudices coûtent à la société de nombreux milliards de dollars par an dans les différents pays. Et près de trois millions de personnes décèdent en raison de soins pas assez sûrs dans les hôpitaux, autant que sur les routes, la plupart dans les pays en développement.

Au moins la moitié de ces décès pourraient être évités. Pour un patient qui reçoit des soins médicaux, la probabilité de ne pas en sortir sain et sauf atteint 1 sur 300. La Suisse est aussi victime de ce type de problèmes.

"C'est l'un des premiers facteurs de mortalité", a déploré vendredi le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus. "La sécurité des patients est un immense défi", a renchéri de son côté le président de la Confédération.

Pandémie et lacunes

Depuis deux jours, de nombreux discours relèvent que les solutions sont connues, du personnel, de qualité et avec de bonnes conditions, à une culture d'entreprise en passant par la numérisation, mais qu'il faut les appliquer désormais dans les différents pays. M.Berset a admis à la presse qu'il a fallu "du temps" entre les premières discussions politiques et l'organisation de la collaboration internationale.

Comme la cheffe de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) Anne Lévy jeudi, il a relevé que la pandémie de coronavirus n'avait pas aidé. Le coronavirus a dévoilé des lacunes dans les systèmes de santé. Dans certains pays riches, jusqu'à un quart des infections ont eu lieu à l'hôpital.

Une situation qui peut être attribuée notamment à la charge du personnel de santé. Comme M. Tedros, Alain Berset fait un lien direct entre la menace d'erreurs et elle. Mais le directeur général de l'OMS appelle lui à ne pas blâmer le personnel de santé. Au contraire, il faut que les erreurs soient davantage relayées, notamment vers l'organisation.

De son côté, le ministre français de la santé François Braun a remercié vendredi M. Berset pour l'aide de la Suisse dans la prise en charge de certains patients. Il a souhaité une approche régionale entre voisins pour anticiper les prochaines pandémies.

La pandémie a aussi accéléré les solutions numériques de la santé. Celles-ci seront utiles pour améliorer la sécurité des patients, affirme le président de la Confédération. Mais en Suisse, "nous avons encore pas mal de travail" sur le dossier électronique du patient, dit-il encore.

En revanche, la récente pénurie de médicaments ne constitue pas le principal défi pour garantir davantage de sécurité aux personnes soignées, ajoute également le président. Mais "c'est un problème international", reconnaît-il.

Avec une "Charte de Montreux"

Plus largement, plusieurs avancées ont été observées ces dernières années. M. Berset a mentionné le lancement de la Commission fédérale sur la qualité des soins. Un dispositif national de suivi et de réduction de la menace oeuvre actuellement. M. Tedros a lui salué le rôle mondial de la Suisse et son "engagement" pour la sécurité des patients.

Pendant deux jours, les participants ont réfléchi à comment appliquer le Plan mondial pour la sécurité des patients de l'OMS de 2021 à 2030. L'institution doit, elle, dévoiler un rapport de suivi et des recommandations pour protéger celle-ci dans les situations d'urgence.

Après les experts jeudi, les ministres et représentants de dizaines de pays ont suivi dès vendredi matin. Une Charte de Montreux a été lancée au terme de ce 5e sommet organisé avec l'OMS. Celle-ci relaie un engagement à faire de la sécurité des patients un chantier important de la santé publique.

Cette question devra également être au centre de la préparation des prochaines pandémies, précise également la Charte. De même, il faudra investir dans l'encadrement adapté du personnel de santé, selon elle. Un dialogue devra être mené avec les patients et leurs proches. La sécurité des médicaments ou la prévention des infections devront aussi être garanties. Vendredi, M. Berset a aussi annoncé que le Chili accueillerait le prochain sommet ministériel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

A1: importants travaux d'assainissement à la jonction de Nyon

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Pendant le Paléo Festival, les importants travaux d'assainissement sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse (en haut à gauche sur la photo) seront suspendus pour permettre un accès sans encombre à la manifestation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

D'importants travaux d'assainissement ont lieu dès vendredi et ce jusqu'à mi-novembre 2023 sur l'A1 à la jonction de Nyon et du pont sur l'Asse. Ils se feront de jour comme de nuit. Pendant le Paléo Festival, les opérations seront suspendues pour permettre un accès sans encombre à la manifestation.

Au total, les travaux dureront deux années et s'achèveront en juillet 2024, a indiqué vendredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les travaux de nuit entre mars et novembre auront lieu de 22h00 à 05h30 du matin, précise-t-il.

Les travaux qui se déplaceront sur les zones de chantier nécessiteront la mise en place d'un système provisoire de gestion de trafic qui évoluera en fonction des interventions. Une signalisation sur site accompagnera les automobilistes pendant toute la durée du chantier, souligne l'OFROU.

Du vendredi 3 mars au dimanche 30 avril 2023, de 22h00 à 05h30 du matin, certaines interventions nécessiteront des fermetures à la circulation de la route cantonale ainsi que des entrées et des sorties de l'autoroute à la jonction de Nyon, avertit l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

A Lausanne, les ambulanciers en formation se frottent à la réalité

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Simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud: les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne, arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Diagnostic: traumatisme crânien. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Capacité d'adaptation, bonne forme physique, patience et empathie: outre ces qualités, le métier d'ambulancier exige aussi une solide formation. En Suisse romande, elle est dispensée dans trois écoles, à Lausanne, Genève et Berne. Avec des stages d'immersion à la clé.

L'Ecole supérieure d'ambulancier et de soins d'urgence romande (ES ASUR) au Mont-sur-Lausanne accueille environ 25 étudiants par volée. Elle offre une formation professionnelle supérieure complète pour la filière ambulancier diplômé ES, modulaire et répartie sur trois ans à temps plein: cours théorique, stages pratiques en service d'ambulance, stages spécifiques en milieux de soins et en centrale 144.

L'ES ASUR vaudoise est la seule école à proposer un module de stage en entreprise simulée de soins préhospitaliers (ESSP). Il est constitué de trois semaines de pratique en simulation, très proche de la réalité, avec trois interventions simulées par jour, explique à Keystone-ATS Laure Curinga, enseignante à l'ES ASUR. Il est prévu dès la première année de formation.

"Oser se lancer"

"C'est une expérience géniale pour les étudiants et cela représente une plus-value. Ils sont laissés seuls à eux-mêmes pour apprendre à être autonomes, mais avec une situation et un patient simulés. On apprend beaucoup de cette manière-là. L'élève peut oser se lancer et bien s'exercer", ajoute la formatrice. "Ces ESSP demandent énormément de moyens et beaucoup de personnes", souligne-t-elle.

Keystone-ATS a pu suivre une simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud. Les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne. Arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Pour augmenter la pression et le stress, un figurant jouait le rôle du père de la victime, dans tous ses états, interférant dans le travail des ambulancières en herbe. Diagnostic: traumatisme crânien.

"La prise en charge s'est déroulée à 95% de la réalité, comme en vrai", confie après l'exercice de simulation Annabelle Donzé, étudiante. "Cela a demandé beaucoup de concentration mais aussi de réflexion. Il n'y a pas eu trop de temps pour les émotions", témoigne-t-elle. Elle apprécie aussi particulièrement ensuite les débriefings approfondis avec ses camarades et les formateurs.

Supervisés au SPSL

Ce module ESSP était organisé au Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL), encadré par des ambulanciers formateurs. "Nous essayons d'organiser des ateliers de simulation les plus réalistes possible et en totale autonomie pour les étudiants. Le but est aussi d'échanger pour améliorer les concepts appris à l'école, dans un rôle de supervision", relève Olivier Thierry, ambulancier au SPSL.

Lorsqu'il évoque son quotidien professionnel à lui sur Lausanne, il parle de quatre à six interventions en moyenne dans la journée et de trois à quatre durant la nuit.

Patients âgés majoritaires

L'ambulancier assure une prise en charge paramédicale des patients depuis leur milieu d'origine, en amont de la prise en charge hospitalière. Il est responsable de la conduite de l'intervention et des soins délivrés au patient. Il agit de manière autonome en appliquant des techniques de soins et de sauvetage, dans le cadre de délégations de compétences transmises par les médecins responsables qui constituent l'autorité de référence.

La typologie des situations de patients évolue régulièrement ces dernières années, selon l'ES ASUR. Les interventions relevant d'atteintes vitales chez les patients sont actuellement minoritaires (15% de l'activité). La majorité des interventions s'effectue auprès de patients âgés, relevant d’une combinaison de facteurs comprenant une ou des maladies chroniques, un vieillissement, des conditions sociales défavorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Parfums, flou et procédé de photo couleur au menu de Photo Elysée

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Photo Elysée propose trois nouvelles expositions. Une met en avant le travail d'étudiants de l'ECAL qui réinterprète visuellement des parfums de Jean-Paul Gaultier (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Musée de la photographie, situé à Plateforme 10, inaugure ce vendredi trois nouvelles expositions. Au menu, un cheminement du flou dans l'histoire de la photo, une réinterprétation de l'imagerie de Jean-Paul Gaultier par des étudiants, et un focus sur une méthode photo couleur.

Trois expositions s'ouvrent ce vendredi 3 mars à Photo Elysée à Plateforme 10. La première, la principale en terme de surface utilisée, rend hommage au flou photographique. Elle retrace l'évolution et la perspective du flou, un défaut devenu expression artistique.

A l'origine, la photographie reposait sur le fait que l'image devait représenter le monde, le plus précisément possible. Des images nettes, qui se devaient être un miroir, à l'inverse de la peinture qui passe par les mains de dessinateurs.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

La seconde s'intéresse à l'apport artistique d'un... Prix Nobel ! Gabriel Lippmann a été nommé Prix Nobel de Physique en 1908 pour son procédé permettant de créer des photos en couleurs. Photo Elysée détient d'ailleurs la plus grande collection mondiale de plaques réalisées par Lippmann lui-même. 137 plaques sont à Lausanne, sur les près de 300 à l'échelle mondiale. Ces plaques datent de la fin du 19e et début du 20e siècle, à l'époque où la photographie va prendre le tournant de la couleur.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Collaboration ECAL - Gaultier

Autre exposition proposée par le musée vaudois : une collaboration entre l'ECAL, l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne, et Jean-Paul Gaultier. Les étudiants et étudiantes en Bachelor Photographie de l'école ont ainsi pu proposer une interprétation visuelle de parfums de la célèbre marque de mode. Baptisée Under Your Smell, cette présentation se décline via des tirages de très grandes tailles sur du tissu. Milo Keller est co-commissaire de cette exposition. Il est également le responsable du Bachelor en Photographie de l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne :

Milo KellerResponsable du Bachelor Photographie à l'ECAL et co-commissaire de l'exposition

L’occasion aussi pour le musée vaudois de présenter les travaux des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne, de montrer l’envers du décor.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Une démarche de l'ECAL qui, selon la directrice du musée, suit la lignée de Jean-Paul Gaultier :

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Ces trois expositions sont à découvrir dès ce vendredi 3 mars 2023 et jusqu'au 21 mai prochain.

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